• evora - façade principale de la cathédrale - 08.12.2008

     

     

    DECOUVERTE DU PORTUGAL<o:p></o:p>

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    EVORA<o:p></o:p>

    06 décembre 2008 :<o:p></o:p>

    C’est donc dans le brouillard et sous une pluie fine que nous passons au Portugal vers Badajoz. Nous arrivons à Evora sous le soleil et stationnons notre camion sur un parking à l’extérieur de la ville quasiment sous les arches d’un aqueduc millénaire construit par les romains. Evora est une ville médiévale, blanche et ocre, au cœur de l’Alentejo. Son centre historique est abrité dans des fortifications, on y accède  par quatre portes et des ruelles pavées étroites. Nous visitons une partie de la vieille ville, la place Giraldo, place principale avec ses arcades, son église du 16ème siècle Santo Antao et sa fontaine en marbre rose. Le marbre rose est caractéristique de la région et très utilisé dans les édifices et monuments. Nous nous perdons dans des venelles où le linge pend aux fenêtres. Les entrées de maison sont très proches les unes des autres, environ deux mètres et nous nous demandons quelle allure peuvent avoir les habitations ? Nous aurons la réponse un peu plus tard quand nous entrerons dans un petit restaurant. Nous sommes dirigés vers le sous sol et pénétrons dans une grande salle dont les fenêtres étroites donnent sur la ruelle au niveau du sol. Cette salle est soutenue par des colonnes en pierres et des arches qui se croisent pour former un ensemble sous voutes très agréable dont la fraîcheur doit être appréciée durant les chaudes journées d’été. Nous y déjeunons vers 17h00 tout en appréciant la qualité de la construction très ancienne et le savoir faire des maîtres maçons de l’époque.<o:p></o:p>

    Nous nous rendons ensuite au camping « Orbitur »  de Evora où nous installons Totor sur ses béquilles et sous les branches d’une forêt d’eucalyptus. Le camping est équipé d’une borne wifi gratuite et d’installations sanitaires correctes. Nous passerons notre première nuit portugaise sous le bruit de la pluie et les aboiements des chiens des maisons qui jouxtent le camp. <o:p></o:p>

    07 décembre 2008 :<o:p></o:p>

    Réveil sous une pluie battante qui nous empêche de mettre le nez dehors. <o:p></o:p>

    Nous en profitons pour mettre de l’ordre dans le camion et vaquer aux tâches ménagères courantes. Nous passerons une partie de l’après midi sur Internet pour relever notre messagerie et enrichir le blog des photos stockées dans les cartes mémoires de nos appareils photo. Nous passerons également du temps au téléphone pour prendre des nouvelles de la famille et des amis.<o:p></o:p>

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    08 décembre 2008 :

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    eglise sur la grand place à evora 06.12.2008

     

    Il fait beau, le baromètre de la cellule a fait un bon spectaculaire vers les hautes pressions, il fait 15°C. Nous nous pressons pour expédier les obligations matinales afin de profiter de la belle journée qui s’annonce pour continuer la visite d’Evora. Dans la précipitation j’oublie de remonter les béquilles du camion, résultat, labourage du terrain sablonneux sur quatre mètres. Heureusement pas de dégât à déplorer mais une constatation, la signalisation « béquilles hautes » sur le tableau de bord n’est pas efficace et pourtant j’ai passé beaucoup de temps pour rénover et modifier le système de stabilisation du camion. Une modification électrique s’impose donc pour éviter que ce genre d’incident ne se reproduise.<o:p></o:p>

    Donc départ pour Evora où nous stationnons sur le parking de l’entrée de la ville. Nous visitons l’église royale de San Francisco du 15ème siècle toute décorée d’or et de faïences bleues. Evora a été la place forte de la reconquête chrétienne de la péninsule ibérique au 12ème siècle et le cœur du nouveau royaume portugais. Plusieurs rois et leur cours s’y sont installés et surtout à l’époque des grandes découvertes maritimes .Ils y ont laissé un patrimoine historique, artistique et culturel qu’on retrouve dans les vieilles pierres de la cité.<o:p></o:p>

    Nous découvrons également le Palais des Ducs de Cadaval  dont nous admirons particulièrement la cour intérieure ombragée par les orangers et citronniers et les faïences bleues typiques du Portugal. La chapelle des « Os » du 16ème siècle qui renferme dans son sous sol un ossuaire dont la trappe est ouverte pour la visite ainsi qu’un puits profond. Les pierres tombales de la famille ducale y sont également présentes.<o:p></o:p>

    Devant, sur la place « Comte Villa Flor » on trouve les ruines d’un temple romain du 1er siècle et au bout de la place un jardin public avec vue sur la ville blanche, c’est un des points culminants de la cité.<o:p></o:p>

    Place de la porte de « Moura » nous passons devant la poste où une fontaine en marbre rose du 16ème siècle occupe le centre de la place. Un belvédère nous permet d’observer la ville dans le soleil  couchant c’est superbe.<o:p></o:p>

    Nous rejoignons le camping, une chouette nous donne l’aubade (les chiens aussi).<o:p></o:p>

    LISBONNE

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    lisbonne - statue sur le port

     

    09 décembre 2008 :<o:p></o:p>

        Nous quittons Evora vers midi après avoir vidangé et fait les pleins du camion, nous mettons le cap sur Lisbonne par une belle matinée ensoleillée. Il y a du vent et nous admirons la campagne portugaise qui défile. Les églises sont partout. Des cigognes sont perchées sur les poteaux électriques haute tension, les nids font comme des décorations sur des sapins de noël. Nous arrivons à Lisbonne par le gigantesque pont « Vasco de Gama » et sous un soleil magnifique. Le Tajo est bleu et vert émeraude crêté de blanc par le vent qui souffle très fort. Nous nous insérons dans un convoi de l’armée portugaise qui roule à 30 kms/h pour pouvoir profiter plus longtemps de ce spectacle magique. Au bout du pont, sur un promontoire, « Christo Rei » les bras ouverts, accueille le visiteur. <o:p></o:p>

    Nous arrivons sur le terrain de camping du parc Monsanto au sud ouest de la ville. C’est un immense parc de 38 hectares en terrasse couvert de pins parasol avec golf, piscine, terrains de sport, statues. Le confort y est garanti, un seul défaut, le bruit. En effet le parc est inscrit dans un nœud routier très fréquenté et la circulation génère un fond sonore constant. Heureusement nous sommes en plein centre du parc et le bruit y est atténué. Nous installons notre camping car, effectuons les raccordements habituels et partons découvrir l’ensemble des installations.<o:p></o:p>

    10 décembre 2008 :

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    lisbonne - monastère de jéronimos - façade

     

    Par une belle journée ensoleillée nous partons pour la ville. Nous emprunterons le bus, un arrêt est à 200 mètres du parc. Notre première visite sera pour Belém. Après avoir réglé au chauffeur la modique somme de 1,40 € par personne (c’est un prix forfaitaire pour tous les transports publics de Lisbonne) nous voici lancés dans une course folle à travers les rues de la capitale portugaise. Les chauffeurs  de bus sont probablement recrutés pour leur habileté à se faufiler dans la circulation  et rémunérés au nombre de tours effectués dans la journée.<o:p></o:p>

    Une fois le dernier passager chargé, démarrage sur les chapeaux de roues, tant pis pour ceux qui ne sont pas assis ils seront ballotés, secoués, balancés d’un bord à l’autre, projetés vers l’arrière les uns sur les autres puis renvoyés en paquet vers l’avant au premier feu , ils décolleront en groupe vers le plafond au premier trou de la chaussée et atterriront en vrac  au fond du bus une fois l’asphalte retrouvé. Cramponnés à tout ce qui se trouve à leur portée ils n’aspirent qu’à une seule chose atteindre le premier le seul siège vide restant pour peu  qu’un trou d’air ne perturbe pas leur projet. Vieux, handicapés, femmes enceintes tous seront traités de la même manière. Ainsi avons-nous constaté qu’un bus  plein à craquer aux heures de pointe, après un démarrage court et violent et un coup de frein savamment donné et la porte ouverte à bon escient était capable de recharger une bonne douzaine de voyageurs et là, commence la balade Lisbonnaise et la valse des sardines ceci sous les invectives du chauffeur.

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    lisbonne - vue du tage depuis la tour de bélem

     

    A Belém, nous reprenons des couleurs une fois hors du bus et nous nous retrouvons vers le monument « Padraodos Descobrimentos », immense bateau de pierre érigé vers la mer en l’honneur de tous les artisans des grandes découvertes maritimes portugaises. Nous visiterons la Tour de Belém construite au 16ème siècle à l’entrée de Lisbonne sur le Taje pour protéger la ville d’intrusions ennemies. Du dernier étage nous  observons l’entrée au port de commerce d’un cargo porte conteneurs passant sous le pont. Nous visitons également le monastère de « Jéronimos » célèbre cloître du 16ème siècle où repose « Vasco de Gama » sous un gisant à l’entrée de l’église ainsi que, dans le chœur, plusieurs membres des familles royales du Portugal. Dans le déambulatoire, une troupe de théâtre interprète une pièce pour un public de visiteurs ravi. Nous passons devant le monument aux morts des guerres portugaises, gardé par deux militaires. Nous prenons le tram pour rejoindre la « Place du commerce », centre commercial de Lisbonne. Pas prompte à réagir, Jo saute en bas au dernier moment et les portes se referment sur moi. Je descendrai à l’arrêt suivant et retrouverai ma compagne plus tard. Nous traversons la grande place du commerce, et passons sous l’immense porte qui donne accès à la grande zone piétonnière où nous irons dîner d’un plat de morue. Puis retour par la place des ministères à « Caïs de Sodré » point de départ de la ligne 714 de notre bus qui doit nous ramener au « Parque de Campismo ».<o:p></o:p>

    Ici, tous les transports publics empruntent  le même chemin, bus, tramways, trolleybus, taxi , ambulances, police plus quelques écervelés slalomant dans cet imbroglio pour couper au plus court. Tout ce petit monde se croise, se suit, se double, s’évite se klaxonne, se salue, à vitesse maximum sans jamais se toucher. L’unité de mesure pour le passage est le millimètre, l’instrument de mesure, l’œil du chauffeur, l’agent régulateur du trafic, le bon Dieu. Ce soir notre chauffeur c’est « Fangio » sa mère devait être lavandière car il n’a pas son pareil au Portugal pour laver, rincer et essorer le passager. <o:p></o:p>

    Nous retrouvons notre résidence mobile avec plaisir pour une nuit presque calme.<o:p></o:p>

    11 décembre 2008 :

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    lisbonne - le château

     

    Après le sport du matin et un solide petit déjeuner, nous reprenons la route du centre ville par notre moyen de transport préféré. Il suffit de regarder le visage des voyageurs pour comprendre l’épreuve subie. Après avoir embrassé une matrone et esquivé une peluche envisonnée je suis propulsé dans un siège heureusement vide. Jo a probablement été aspiré  par l’appel d’air car elle occupe le siège voisin.  Nous atteindrons la place du commerce en un temps record et serons expulsés sur le trottoir sans toucher les marches.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui nous visiterons le « Castelo de Sao Jorge » .Il faut gravir les hauteurs de Lisbonne en minibus, trolleybus ou pédibus comme nous le ferons afin de découvrir les façades de faïences des maisons, les petites ruelles pavées et les pissoirs publics qui font le charme de la ville. Nous atteindrons le château une heure plus tard. C’est une bâtisse fortifiée construite par les musulmans qui tenaient la ville au 11ème siècle. Elle fût reprise par Alphonse Enriques premier roi du Portugal en 1147. Il mit son armée sous la protection de St Georges qui rendit donc la citadelle à la chrétienté. Une statue du saint en garde l’entrée. Ce château conservera ses attributions militaires jusqu’en 1910. Actuellement un restaurant occupe le centre de la place forte .Nous faisons le tour des remparts d’où la vue sur Lisbonne, le Taje, le pont  Vasco de Gama est admirable. Nous rejoindrons le port à l’aide d’un de ses trolleys jaunes qui font l’attraction des circuits touristiques de Lisbonne. Nous déambulons dans la ville et déjeunerons en face du tribunal criminel dans un restaurant « O Cerveirense »  rua Nova Do Almada, où nous avons apprécié la décoration de faïence et le vinho tinto « Alcambar » vin de production locale de grande qualité.<o:p></o:p>

    Nous rejoignons l’emplacement des bus avec une joie contenue pour un retour agité avec en prime les « engueulades » du chauffeur qui en plus, ce soir est de mauvaise humeur. <o:p></o:p>

    12 décembre 2008 :

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    lisbonne - marques de pombal

     

    Il a plu cette nuit et ce matin il y a des nuages. Nous souhaitons continuer notre visite de Lisbonne. Il fait 13°C quand nous reprenons la route du centre ville. Nous arrivons place du commerce avec le soleil et décidons de rejoindre à pied les arènes au « Parque de Campo Pequeno » ce qui représente approximativement deux heures de marche. Nous traversons donc la zone piétonnière jusqu’à la place de « Rossio » où se trouve le théâtre « Maria 2 » la place est décorée pour les fêtes de noël par des images de neige de sapins et de rennes qui font cruellement défaut en pays lusitanien aussi on crée du rêve comme on le peut .Un orchestre interprète de la musique sous la maîtrise d’un chef virevoltant. Une calèche tirée par deux chevaux guidés par un père noël vert remplace les rennes et le traineau traditionnel. Puis nous empruntons l’ »Avenida da Libertade » véritables « Champs Elysées » de Lisbonne où les grandes banques, compagnies d’assurances et grands hôtels mondiaux sont ici présents. L’allée centrale est plantée de palmiers et fleurie comme aux plus beaux jours de l’été. Beaucoup de statues balisent le parcours  telle celle de Simon Bolivar. Nous atteignons la place « Marques de Pombal » où l’immense statue du dit marquis domine de toute sa hauteur le quartier « Sao Sebastio » avec en arrière le parc « Edouardo VII » et le jardin « Amalia Rodriguez » dans lequel a été érigé un immense sapin en plastique. Nous bifurquons sur la droite pour remonter l’Avenida « Fontes Pereira de Maïo » domaine des grandes marques automobiles dont une immense publicité pour Peugeot et des grands magasins dont les entrées sont gardées par la policia. Nous remarquons beaucoup de mendiants. Partout des travaux sont en cours dont l’extension du métro en partie subventionnés par des fonds européens. Nous arrivons à la place « Saldanha » avant de prendre en enfilade l’ »Avenida da Républica » qui mène aux arènes. Nous sommes dans le Parque Pequeno aux pieds des arènes plus petites que celles de Madrid. Celles-ci sont aménagées et beaucoup de restaurants y sont intégrés. Nous irons nous restaurer dans une rue parallèle  au « Namur » 54 Av. Defensores de Chaves où nous dégusterons un repas excellent dont :<o:p></o:p>

    Une « sopa alha frances » excellente soupe de légumes.<o:p></o:p>

    Bacalhau espiritual (brandade de morue avec tranches de pommes de terre gratinée) <o:p></o:p>

    Espaguete de gambas gratinado (spaghettis aux crevettes gratinés)<o:p></o:p>

    Fromages de chèvre frais, pâtés de thon et de sardine.<o:p></o:p>

    Vinho Tinto d’excellente qualité. <o:p></o:p>

    Nous avons décidé de refaire le chemin du retour à pied afin de digérer. Nous avons pu admirer les illuminations nocturnes et surtout les arbres qui pleurent (des larmes illuminées semblent tomber des branches). Nous avons enfin repris le bus « rotovator » pour rejoindre le camping.<o:p></o:p>

    Ce soir j’ai une pensée particulière pour Edwige, Gérard, Gilles, James, Lucienne, Thierry, Chantal, Frédéric, Sophie, Pascale, Philippe , Edith, Laurence, Marc, Christelle, Christophe, Jean François, Eliane.  Denise et Célestine. Mon premier cercle.<o:p></o:p>


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  • Fin provisoire de notre séjour en Espagne<o:p></o:p>

     

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    04 Décembre 2008:<o:p></o:p>

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    Au réveil le temps est clair et il fait doux. Direction le parc Juan Carlos pour le sport matinal. C’est un plaisir que de courir dans cet endroit. Peu de Madrilènes profitent de telles installations, je pense que le dimanche le parc doit être plus fréquenté. Je croise surtout des personnes âgées. Des agrès sont installés de-ci de-là pour un travail musculaire spécifique. Ainsi j'ai pratiqué du "banc à pédales", je ne connaissais pas. On s'assied sur un banc normal et on choisi sa paire de pédales plus ou moins résistante en fonction de sa forme physique et on pédale.<o:p></o:p>

    Le parc étant en hauteur, on domine la ville, ainsi je vois, le palais royal, la cathédrale, les tours Picasso et Goya, le stade Santiago Bernabeu... On croise des œuvres d'art contemporain.<o:p></o:p>

    Une statue blanche tout en longueur d'une dizaine de mètres, œuvre d'un sculpteur espagnol intitulée "Opus 392" représente la "flexibilité" de l'homme tant physique que morale. De quelque point dont on la regarde on voit des parties de corps humains lovés dans des positions suggestives. D'un point de vue elle ressemble à un gros serpent mais en y regardant bien c'est bien d'un coït dont il s'agit.<o:p></o:p>

    Plus loin un mur en hauteur en forme de sinusoïde semble changer de forme et de couleur au fur et à mesure que l'on avance. L'effet visuel est surprenant. Puis, au centre d'une place, cinq doigts en béton, dirigés vers le ciel, semblent crever le sol. Placé au milieu de cette main énorme, j'imagine qu'elle va se refermer sur moi et m'entrainer sous la terre.<o:p></o:p>

    Je passerais bien plus de temps dans ce parc mais il faut plusieurs jours pour en découvrir tout l'intérêt. Au retour je m'y suis perdu mais grâce aux statues géantes j'ai retrouvé des points de repère et ainsi j'ai pu regagner le camping "Osuna". Si vous avez l'occasion, un jour, de passer à Madrid, n'oubliez pas le Parc Juan Carlos, vous ne le regretterez pas.<o:p></o:p>

    Après la douche et un solide petit déjeuner, Jo et  moi reprenons le métro que nous connaissons bien maintenant pour la Plaza de Torros .Nous descendons à l'arrêt "Ibiza" et découvrons les magnifiques arènes rouges de renommée mondiale. Malheureusement un cirque disposé tout autour perturbe considérablement la vue de l'édifice. Jo prend tout de même des photos.<o:p></o:p>

    Nous reprenons le métro direction la "plaza Isabelle 2". En fait, je souhaite retourner au Palacio Réal dans un but précis. Mon adorable belle sœur Edith, un jour particulier, m'a fait un cadeau .Comme elle connait mes gouts pour le dessin, elle m'a offert un "carnet de voyage" dans lequel figure une reproduction d'un dessin au crayon de la statue équestre qui marque l'entrée du Palacio Réal. Ce dessin, je l'ai reproduit moi même et quand j'ai vu la vraie statue hier, pour la première fois, j'ai eu un choc, elle ne correspond pas au dessin. Aussi ai-je pensé qu'il en existe une autre et donc, je dois la trouver. Nous nous retrouvons donc à rechercher l'angle de vue du palais permettant de situer approximativement la position de l'artiste lors de la réalisation de son dessin et ainsi je découvrirai le modèle. Mais après avoir effectué le tour complet du Palacio Réal nous n'avons pas découvert d'autre statue équestre. En fait, je suppose que l'artiste a travaillé de mémoire et qu'il a représenté l'œuvre d'une manière plus "guerrière" que la réalité.<o:p></o:p>

    Nous passons deux heures dans un cyber café et faisons le tour de la place de l'Opéra .Une manifestation bruyante et colorée de la CGT locale  anime le quartier sous la "protection" discrète de la policia. Un personnage burlesque attire l'attention des passants et au passage Jo ne manque pas de glisser une petite pièce dans la main tendue. Nous franchissons le seuil de la crypte romane de la cathédrale pour une visite des tombeaux de marbre de la haute noblesse Madrilène et piétinons particulièrement celui de "Juan Antonio Ibez Sanchez y Rodriguez Marques de la Vega" vu que nous ne pouvons faire autrement ici, les allées sont des tombes. Nous traversons la magnifique plaza Major toute illuminée et reprenons le métro pour le retour au camping où nous attend Totor.<o:p></o:p>

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    05 Décembre 2008 :<o:p></o:p>

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    Ce matin encore le soleil brille, il fait 11°c et nous nous apprêtons à quitter Madrid. Nous mettons le camion en route, relevons les béquilles,  rangeons les calles dans le coffre, programmons le GPS pour notre prochain point de chute : le camping de « Caceres » en Extremadura choisi sur notre guide « Bel-air » Europe 2008 qui liste plusieurs milliers de sites d’hébergement en Europe. Pourquoi Caceres ? nous souhaitons visiter  Lisbonne et ne faire que des étapes de 200 kms maximum afin de ne pas être bousculés par le temps, d’arriver assez tôt sur les campings et nous installer  tranquillement .Donc Caceres, seul camping ouvert à l’année à cette distance est sur notre route qui nous fera passer au Portugal à Badajoz. L’étape suivante, nous la voyons bien vers Evora où notre guide « Bel-air » nous proposera bien une aire de camping ouverte à l’année avant de toucher Lisbonne. Comme nous n’avons pas de programme préétabli, nous privilégions nos envies et établissons notre itinéraire quasiment au jour le jour. Il se trouve qu’à cette époque de l’année les campings sont déserts et sommes pratiquement toujours assurés d’y trouver de la place. Le temps est également un élément déterminant dans notre choix, ainsi avons-nous changé nos options en quittant la côte atlantique chassés par la pluie et le vent pour chercher plus au sud un climat plus doux.<o:p></o:p>

    Donc, direction Caceres par l’Autovia N°5 et nous traversons une partie de la « Castilla de la Mancha » dans des paysages de rochers, d’oliviers à perte de vue, de vignobles rabougris. De temps en temps sur un promontoire  un château  et à hauteur de Talavera sur la droite la Sierra Grados avec la pointe d’el Pico (1352 m) et derrière la Sierra de Avilla avec la Serrota (2294 m) toutes deux sous la neige et dans le soleil c’est beau.<o:p></o:p>

    Nous passons dans la Communidade de Extremadura un peu avant Navalmoral de la Mata. Nous arrivons à Caceres vers 16h00 ville de prime abord sans âme toute de béton vêtue. Après un peu de recherche nous arrivons au camping. La jeune fille qui nous accueille nous explique avec un sourire qu’il y a de la place mais qu’il y a une fête sur le camping pour les caravanes et camping car pendant 2 jours. Alors nous déclinons et fuyons cet aggloméra de caravaning pour chercher un point de chute plus calme. Nous reprenons notre route en direction de Badajoz par la N ex 100 en recherchant sur notre carte dans les zones forestières colorisées en vert une route ou un chemin propice au camping sauvage. Nous trouvons sur notre droite une petite route en direction de Aliseda à 24 kms que nous empruntons. Sur plusieurs kms de route cahotante nous longeons des plantations d’oliviers clôturées. Puis sur la droite une aire largement dégagée pour accueillir notre camion. Nous nous installons en retrait de la route sous un olivier dans un calme absolu. Nous sommes entre deux propriétés  immenses et apercevons sous les arbres des  taureaux noirs aux grandes cornes qui nous ignorent parfaitement. Un porc brun de bonne taille vient à travers le grillage nous souhaiter la bienvenue par des grognements amicaux. <o:p></o:p>

    La nuit tombante nous fermons notre camion pour dîner et passer une bonne nuit .<o:p></o:p>

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    06 Décembre 2008 :<o:p></o:p>

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    Nous nous réveillons vers 9h00, il fait doux je vais faire un tour dehors et rencontre mon ami le porc brun d’hier soir qui tient à me présenter sa famille, ils sont une quinzaine et ca grogne à qui mieux mieux pour me saluer. Le courant semble passer entre nous et de savoir que leurs jambons charnus vont bientôt rejoindre la vitrine du charcutier de la ville voisine me fend le cœur. <o:p></o:p>

    Après le sport dans les chemins avoisinants, la douche et le petit déjeuner nous reprenons notre route sous le brouillard car nous sommes à une hauteur d’environs  800 m. Au fur et à mesure que nous approchons de Badajoz la route descend et le brouillard se lève pour laisser place au soleil. Nous passons au Portugal dans des paysages de western. <o:p></o:p>

    J’ai une pensée particulière pour les filles du bureau de  Air Liquide Metz à qui j’ai promis de ne pas les oublier (Bernadette1et2,Marie,Chantal,Maryse,Pascale,Isabelle,Gwladys,Gloria,Laetitia,Karine,Dominique,Katia,Marie Jeanne). Je ne les oublie pas.<o:p></o:p>

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    Nous reviendrons en Espagne pour rejoindre Algésiras.<o:p></o:p>


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      29 Novembre 2008           

    Le 29 novembre 2008, nous avons passé une bonne partie de la journée en ville à Zarautz. Nous avons visité le centre où régnait une certaine animation puisqu'une manifestation publique se tenait sur la "plazza de la Muzika" sur le thème de la protection de la qualité de l'eau. Après un passage à notre cyber-café préféré nous avons rejoint  le camping.

    Il a plu fort toute la nuit et le vent soufflait en tempête Les prévisions météo pour le lendemain et la semaine qui suit ne sont pas rejouissantes. Nous consultons également le gérant du camping qui n'est guère plus rassurant.

    Aussi, nous levons l'ancre dimanche matin et prenons la route vers Santander où nous avons localisé le camping "Virgin del Mar" (la Vierge de la mer) ; nous comprendrons pourquoi par la suite.

    Nous longeons l'océan par les petites routes de la côte sous les rafales de pluie et de vent. La mer est dechaînée et les grands rouleaux blancs d'écume portent les quelques fous de surf qui prennent beaucoup de risques pour leur plus grand plaisir je suppose.

    Nous n'avanÇons pas beaucoup ; aussi décidons nous de rejoindre la route nationale 634 en contournant Bilbao par le sud Autant la côte est belle, autant l'arrière pays est vieux et sans intérêt. C'est une route de montagne sinueuse qui nous mène via Laredo à Santander où nous arrivons au camping vers 16 h 00, sous la tempête et une température de 7 degrés.

    Nous installons notre camion pour la nuit et décidons d'aller nous promener en bord de mer. Il est 18 h 30, c'est la tempête, la température descend vers 5 degrés et le vent nous porte. Nous sommes au sommet d'une falaise où le camping est installé.

    Une belle petite église  Virgen del mar domine la falaise. Nous décidons d'aller la visiter et nous passons sur un pont traversant un bras de mer d'où nous observons les vagues explosant sur les rochers.

    Arcboutés contre le vent, nous atteignons l'église. La vue est magnifique bien que le ciel soit complètement bouché ! Les pêcheurs locaux viennent se mettre sous la protection de la vierge de la mer . une barque, des bouées, des filets ornent l'intérieur de l'église et le gisant d'un saint local y trône dans le choeur.

    Nous rejoignons notre camping car à la nuit tombante. Les rafales de vent et la pluie ne nous lâchant pas, nous décidons d'abandonner la route de la côte car nous y rencontrerons le même temps jusqu'à La Corogne.

    Le 1er décembre 2008, direction plein sud à la recherche du soleil ! Par l'autopista A67 nous roulons vers Palencia en Castilla y Leon. Nous traversons les monts de Cantabria sous la pluie et le froid. La neige s'invite également au voyage en passant entre la Palombera (1260 m) à notre droite et le Porto del Escudo (1100 m) à notre gauche. Les chasse-neige sont au travail.

    C'est dans la neige et le froid que nous rejoignons notre gite repéré depuis la veille , c'est le seul camping ouvert à l'année à Aranda de Duoro au sud de Burgos. Nous avons traversé entre Palencia et Aranda de Duoro une région triste où une agriculture de montagne semble survivre à l'image des quelques villages isolés rencontrés sur le sol rocailleux des contreforts de la sierra toute proche.

    Nous sommes accueillis par le gérant du camping Casteljan á Aranda del Duoro qui parle un francais excellent. La nuit est froide et lumineuse. Le matin du 2 décembre, c'est un soleil brillant  dans un ciel limpide qui nous fait admirer le camping sous une fine couche de neige.

    En déjeunant, nous assistons au spectacle de deux écureuils jouant à cache-cache dans les arbres. Il ne fait guère chaud, il a gelé cette nuit.

    Après les ablutions, nous prenons la route de Madrid par l'autoroute A1 - Autopista del norte. Il fait très beau et le soleil chauffe à travers le pare-brise. Mais une barre nuageuse  est accrochée au sommet de la sierra de Guadarrama que nous atteindrons dans le brouillard et sous la neige.

    Nous passons le sommet du Puerto de Somosierra (1444 m) et entrons dans la province de la Comunidad de Madrid. Dressé sur la montagne, un immense taureau en métal annonce la ville dont il est le roi. La descente  longue et régulière nous amène aux portes de Madrid et notre GPS sur l'avenida de Logrono où doit se situer le camping Osuna, calle des Jardines de Aranjuez.

    Après quelques recherches vaines, nous demandons notre chemin à un madrilène qui se propose de monter à bord et de nous guider. Ce que nous faisons de bonne grâce et en 5 minutes, nous sommes à destination.

    Nous remercions chaleureusement notre guide, installons notre camping car et faisons le tour du propriétaire. Jo en profite pour repérer la machine à laver. Nous déjeunons et décidons de prendre le métro situé à 500 m du camping.

    Nous arrivons en centre ville, place de l'Opéra où un monde fou déambule dans les rues immenses ainsi qu'autour de la place Duarte del Sol. A l'approche de Noël, les vitrines sont illuminées et les grands magasins offrent des spectacles gigantesques d'animaux, de crèches, de rois mages, de Mickey dans un joyeux mélange de sacré et de païen qui attire la foule.

    Comme il fait relativement froid, les manteaux de fourrure (je n'en ai jamais autant vu en si peu de temps) croisent les mendiants emmitouflés dans des couvertures. Des dizaines de marchands de billets de loterie sont assaillis par les madrilènes ; d'autres battent la semelle dans des queues interminables pour acheter leur précieux papier qui, peut etre, pour Noël, les fera riches.

    Nous passons devant l'hôtel de la Presidence de la communitad de Madrid. Aux murs, une plaque rend hommage aux premiers morts madrilènes lors de l'invasion napoléonienne en 1808 et une autre, aux victimes des attentats de 2004. La porte principale est gardée par un préposé de la guardia civile au châpeau si reconnaissable.

    Un peu plus loin, un musicien donne l'aubade sur un instrument particulier : il fait chanter des verres. Nous resterons quelques jours à Madrid pour visiter la ville avant de partir vers le Portugal comme prévu.

    3 décembre 2008

    Nous nous sommes réveillés sous un ciel gris et il fait froid (0 degré). Je vais faire du sport dans le parc Juan Carlos jouxtant le terrain de camping. C'est un parc immense de 21 hectares avec de grandes allées bordées d'oliviers, où de nombreux plans d'eau ont été aménagés, des passerelles qui enjambent la ligne de chemin de fer et l'autoroute . Le parc s'étend à l'est de Madrid entre le périphérique  extérieur M40, l'autoroute A2 Madrid - Zaragoza et l'autoroute qui mène à l'aéroport. Le parc a été inauguré en 1992 par le roi Juan Carlos et la reine Sofia.

    Après la douche, nous prenons le métro pour une journée de visite dans Madrid. Nous irons d'abord nous promener dans le Parque del Buen Retiro avec son plan d'eau L'Estanques. Nous admirons le musée du Prado et traversons la ville à pieds pour rejoindre le Palacio Real et ses jardins ainsi que la cathédrale, symboles de la puissance de la monarchie et de l'église réunies. Le nombre d'églises que nous avons croisées est impressionnant. Elles sont toutes plus belles et plus grandes les unes que les autres. Nous sommes entrés dans l'Escuelas Aguirre, une messe était en cours, l'église était magnifique. Les offices se succèdent toutes les 2 heures. On sent l'omniprésence de la religion dans toute la ville.

    Vers 16 h 00, nous sommes entrés dans un restaurant italien près de l'opéra et avons déjeuné ou diné -à cette heure-là, ont ne sait plus !- Nous avons choisi le menu du jour c'est-à-dire minestrone, escalope au marsala, tarte et un verre de vin rouge, le tout pour 15,90 €

    Nous avons ensuite visité le parque del moro à l'arrière du palacio real d'où nous avons une vue d'ensemble de la bâtisse royale. Ensuite, retour au camping par le métro où, comme à Paris, des musiciens y donnent la sérénade aux usagers indifférents.

     

     


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