• LE TOUR DE FRANCE DE LA FAMILLE

     

     

    22 septembre 2009

    Je n’ai pas de contact particulier avec Monsieur le Curé de l’église du Saint  Sacrement de Devant  les Ponts à Metz. Cependant, depuis huit heures ce mardi matin, jour de notre départ, les cloches sonnent à toutes volées ; même si l’évènement est d’importance, je pense que Monsieur le Curé en fait un peu trop.

    Le temps est magnifique et nous entassons dans le coffre de la 206 les derniers bagages a  embarquer dans notre camping-car. L’appartement est  fermé, eau, gaz et électricité, coupés.

    Totor ronronne de plaisir, nous laissons le hangar derrière nous et prenons la direction du Territoire de Belfort. Nous faisons un détour par Lunéville, chez un vendeur de matériel  pour camping-car, afin de commander la carte électronique de notre chauffe-eau qui a rendu l’âme lors des derniers essais avant le départ. Celle-ci sera livrée à Nantes où nous la récupèrerons à notre prochain passage. En attendant, nous nous contenterons des douches des campings que nous emprunterons.

    Jo est radieuse, elle a retrouvé le volant de son camion et nous conduit, sans problème, au Chenoley (70) où nous attendent James et Lulu. Nous sommes heureux de nous retrouver et échangeons les dernières nouvelles autour d’une bouteille. Les lieux ont un peu changés depuis le retour de James ; un long mur clos maintenant  la propriété et un portail viendra prochainement  fermer l’accès au parking. En soirée, les filles iront au cinéma à Vesoul tandis que James et moi dinerons d’une excellente soupe au pistou préparée par Lulu. Nous avons regardé les deux derniers épisodes d’Apocalypse. Retrouver le couchage de notre camping-car est un bonheur tant  le matelas est agréable.

    Bonne nuit les petits !!

     

     

    23 septembre 2009

    Encore une belle journée qui se prépare, le soleil inonde la cellule ; Jo et moi prenons notre premier petit déjeuner à bord en tête à tête. Tom, le chien de la maison, nous accueille joyeusement. A midi, nous déjeunerons sous la pergola en compagnie de nos hôtes, de Véronique, la fille de Lulu et de ses magnifiques petites filles, Fiona et Adèle. 

    Ensuite, nous reprenons la route pour Andelnans où Gillou et Maryse nous attendent ; là aussi, des travaux dans les allées sont en cours, visiblement les nouveaux retraités ne sont pas décidés à se laisser gagner par l’ennui, et c’est bien comme ça !

    L’après midi, nous sommes allés chez ma belle-mère Jeannette pour lui dire au revoir ; nous avons eu la joie d’y retrouver ma belle-sœur Nathalie. Après, nous sommes descendus chez Maman pour lui présenter un diaporama des photos prises au Maroc lors de notre dernier voyage. Elle nous a reparlé avec une certaine nostalgie de ce pays qu’elle aime et qu’elle regrette toujours.  Vu également, Laurence, Margaux, Antoine. Nous lui avons dit au revoir et, le cœur serré, nous nous sommes quittés sur le palier de la maison familiale, pour de longs mois. Maman, attends-moi !!

    Nous passons une bonne soirée avec Gillou et Maryse. Gillou est fermement opposé à ce que nous dormions dans le camion ; donc, nous rejoignons la chambre d’amis de la maison.

     

    24 septembre 2009

    Le soleil est toujours fidèle au rendez-vous et après quelques courses, nous passerons l’après-midi près de Gillou avant de retrouver Philippe et Edith dans leur maison de Vezelois. Nous passerons deux heures agréables ensemble autour d’un apéritif puis nous nous séparerons en nous promettant de nous retrouver sur le blog au cours de nos pérégrinations. Salut mon « Fifi » et ma « Dith de Nantes » !

    Nous retrouverons Gillou pour terminer la journée autour d’une bonne table dans un restaurant local. Nous avons remué de vieux souvenirs d’enfance en nous promettant de rassembler rapidement nos copains et copines de l’école primaire d’Andelnans autour de notre instituteur Monsieur Valiton pendant qu’il est encore sur cette terre.

     

    25 septembre 2009

    Bon anniversaire, ma Jo ! Nous prenons la route après avoir embrassé Gillou que nous retrouverons, si tout  va bien, en Turquie (Antalya) fin novembre où, avec Maryse, ils iront passer une semaine de vacances. Nous faisons un petit détour par le Chenoley pour embrasser James et Lulu et, sous le soleil, Jo aux manettes, nous prenons la direction de Lyon.

    En effet, les petits ennuis de carte électronique nous ont retardés d’une semaine et donc nous avons décidé de faire le tour  de la famille (et le tour de France) dans le sens inverse à celui prévu car j’ai un rendez-vous important  sur le pont de l’Artuby dans les gorges du Verdon dimanche 27 septembre 2009 pour un saut à l’élastique. J’en ai envie depuis longtemps mais je n’ai jamais eu l’occasion de le faire. Non, je n’ai rien à me prouver ni de défi à relever encore moins de pari à gagner, j’ai simplement envie d’une grande sensation. Une chute de 180 mètres avec plusieurs rebonds,. « Sensation  garantie », dit le prospectus, alors, allons-y !!

    Un passage obligatoire au préalable chez mon médecin pour vérifier la faisabilité ; quand je lui ai expliqué mon souhait, il m’a demandé si c’était obligatoire de le faire. Certificat médical en poche, c’est parti pour l’Artuby ! Nous faisons escale au camping de « l’Oiselon » à Pont d’Ain.

     

    26 septembre 2009

    En quittant Pont d’Ain, nous sommes entrés dans les Hautes Alpes et les Alpes de Haute Provence. Nous avons roulé en montagne et Totor, bien que « poussif » dans ce genre de trajet, nous a amenés, cahin-caha, jusqu’à Comps-sur-Artuby dans les gorges du Verdon. Les paysages sont magnifiques et nous avons le temps d’en apprécier chaque détail d’autant que le soleil nous accompagne sur une grande partie de notre voyage.

    En fin d’après-midi un orage assez violent vient  claquer à nos fenêtres mais en gagnant  la vallée, le soleil revient et nous atteignons Comps-sur-Artuby vers dix sept heures. En empruntant la route qui nous mène au camping « du Pontet », nous sommes arrêtés par les organisateurs d’une course de côte en automobile, la route étant coupée jusqu’à 21 h 00. Nous râlons un peu car nous sommes à 200 mètres de l’entrée du camping. Un monsieur sympa va négocier notre passage auprès des organisateurs et c’est derrière un véhicule tous feux clignotants que nous rejoignons notre campement.

    Nous nous installons pour la nuit et Jo ramène un couple de campeurs pour une visite guidée de notre camion. Un hachis Parmentier chauffé au bain-marie fait notre affaire, une douche et une bonne nuit de repos, voilà le programme d’une fin de jour née passée à rouler.

     

    27 septembre 2009

    Le réveil sonne à 6 h 00 et c’est la tête embrumée (nous ne sommes plus habitués) que nous expédions petit déjeuner et toilette. Nous avons rendez-vous vers 9 h 00 au Pont de l’Artuby.

    Nous remballons notre matériel et c’est dans la brume du matin que nous louvoyons dans les gorges du Verdon. La route est raide et sinueuse et nous accrochons, sans casse heureusement, le sol avec notre réservoir à carburant dan s un passage très bosselé.

    Arrivés à destination, nous sommes impressionnés par la vue du pont qui en jambe les vertigineuses gorges de l’Artuby, sous le ciel bleu et le soleil du matin. Un grand parking accueille notre camping-car et nous gagnons à pied le centre du pont où déjà les plongeurs sont en action. Jo a les jambes qui flageolent et, le visage livide, s’exclame : « c’est pire que je ne le pensais ! ».

    Une équipe de jeunes gens sympathiques nous souhaite la bienvenue et l’inscription faite, je passe à l’équipement sous les conseils avisés de mon moniteur. Je suis aux premières loges pour assister à l’envol de plusieurs gars comme moi à la recherche de sensations fortes. Vu du parapet, le gouffre plonge à 180 mètres et le claquement de l’élastique qui se tend, rebondit amplifié de paroi en paroi.

    Bientôt je suis au pied de l’escabeau qui mène à la main courante du parapet et, les chevilles serrées dans les jambières, je me dresse au dessus du vide. Je n’ai pas de crainte particulière, la caméra au poing, je fais un large plan tournant puis, au top des organisateurs, je m’élance dans le vide. Au bout de quelques secondes de chute libre, trop courtes d’ailleurs, l’élastique se tend et les jambières me labourent les chevilles. Puis, je suis renvoyé en l’air et je plonge à nouveau. Comme un yoyo, je rebondis plusieurs fois et tourne sur moi-même comme un ver de terre au bout d’un  hameçon, la tête en bas. Une fois stabilisé, je peux filmer le pont en vue de dessous et entame une conversation avec la personne qui me réceptionnera au sol.

    J’ai très mal aux pieds et la tête en feu. En agrippant la corde, j’arrive à me redresser et le sang évacue mon cerveau en ébullition. Le treuil de l’installation me dépose au sol et un profond soulagement m’envahit lorsque je quitte les jambières. Couché au sol, j’ai une vue imprenable du plongeur qui me suit. Puis, par un chemin qui serpente dans les rochers et par une échelle, il me faudra 45 minutes éprouvantes pour rejoindre le parking en compagnie de deux jeunes compagnons de jeu. Le souffle court, les jambes lourdes, c’est le moment le plus difficile de la journée. Je retrouve ma « Jo » sur le pont et, diplôme en poche, tee-shirt de circonstance sur le dos et  DVD immortalisant l’évènement en main, nous rejoignons Totor bras dessus, bras dessous.

    Nous faisons une halte aux « balcons de Mescla » pour une vue panoramiques des fabuleuses gorges du Verdon aux eaux turquoises. Un bon casse-croûte à bord de notre camion me fait oublier mes chevilles et nous rejoignons notre camping en profitant du spectacle de la montagne de Provence.

    En conclusion, je dirai

    -       que le saut à l’élastique n’est pas un sport mais un jeu à se faire peur !

    -       que la chute libre, en fait, ne fait qu’une vingtaine de mètres !

    -       que le système d’accrochage par les chevilles n’est pas le top !

    -       que la tête en bas, ce n’est pas le pied !

    -       que le retour à pied, ça prend la tête !

    .    que je l’ai voulu, je l’ai fait, mais je ne le ferai plus !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    28 septembre 2009

     

    Nous avons repris la route en fin de matinée par un temps magnifique, l’automne se met à ressembler à l’été sous les cieux de la  Provence que nous traversons pour rejoindre Avignon. A l’horizon se dressent les cimes de la montagne Sainte Victoire  qui domine Aix en Provence. Paysage somptueux éclairé par un soleil généreux qui a, en d’autres temps, inspiré Paul Cézanne. Les vignes des côtes de Provence sont aux mains des vendangeurs, l’année sera bonne pour le vin et pour les hommes. 

    Déjà nous apercevons les monts du Lubéron et longeons la Durance aux abords de Cavaillon. Enfin voici les faubourgs sud de la cité des papes puis les remparts que nous longeons jusqu’au pont Daladier. Au passage, le pont Saint Bénezet, le fameux pont d’Avignon qui finit sa course en plein milieu du Rhône, face à l’ile de la Barthelasse qu’il n’atteindra jamais.

    Nous rejoignons le camping du « Pont d’Avignon » et, à l’instant où Jo coupe le contact, la sonnerie du téléphone retentit. C’est Patricia, ma cousine avignonnaise qui, par son papa que nous avons prévenu de notre visite, a appris notre arrivée. Elle nous invite à passer la soirée auprès d’eux. Vers 19 heures, Patricia et son mari Michel sont au camping et nous transportent jusqu’à leur domicile. Nous sommes heureux de nous retrouver.

     

    Dans l’escalier qui mène à leur appartement,  nous sommes bousculés par une sorte d’ours hirsute qui dévale les marches, le feu aux fesses. Je suis étonné par le flegme de Michel déséquilibré par l’énergumène. La porte refermée, nous saluons la petite famille de Patricia ; mais la porte s’ouvre à nouveau sur notre yéti en courroux. En fait, je reconnais Gilles, mon frère sous une perruque loufoque qui rit du tour qu’il nous a joué. Maryse apparait également et la surprise passée, nous nous congratulons.

    En fait, ceux-ci en route pour Marseille où ils vont passer une journée en catamaran dans les calanques, ont fait escale en Avignon pour saluer la famille. Nous passerons une bonne soirée autour de la soupe au pistou de Patricia et regagnons le camping du Pont d’Avignon tard dans la nuit. 

     

    29 septembre 2009

     

    Ce matin, nous avons rendez-vous avec mon oncle Bernard ; il vient nous récupérer au camping et nous déjeunons avec lui. Tonton Bernard est un être exquis, d’une gentillesse sans retenue. Frère de mon papa, la conversation tourne autour de la famille, des souvenirs de jeunesse et du vélo dont il est adepte et sujet sur lequel il est incollable.

    Il nous emmène à bord de sa voiture au sommet du mont Ventoux, haut lieu d’exploits cyclistes en tout genre dont le dernier en date détenu par un cycliste local qui a monté onze fois en vingt quatre heures les 21 kms de pente abrupte du célèbre « Mont Chauve ».

    Nous nous sommes arrêtés à la plaque commémorative de Tom Simpson, décédé à cet endroit  le 13 juillet  1967. Des bidons, des gants, des caquettes, des messages en toutes langues ornent la stèle, preuve s’il en est, du culte dont fait encore l’objet le défunt champion britannique.

    La soirée se passera à table autour de laquelle Tonton a rassemblé, en notre honneur, sa famille, cousins et cousines à l’accent chantant du midi que nous avons eu grande joie de retrouver.

    Merci Tonton pour cette belle journée, que ton sourire radieux inonde longtemps encore ta maison, sanctuaire de bonheur de toute la famille. 

    30 septembre 2009

     

     

    Nous consacrons la journée suivante à visiter le centre historique d’Avignon, le palais des papes, la cathédrale des Doms, les jardins, lieux que j’ai visités autrefois mais dont les souvenirs  se sont estompés. Au passage, nous avons assisté à une grande opération de la protection civile qui, à grand renfort d’hélicoptère, de canot pneumatique et de pompiers, s’est livrée, sur le Rhône, à plusieurs exercices d’hélitreuillage.

      

    1er octobre 2009

      

    Départ d’Avignon en fin de matinée sous un soleil d’été. Par Uzès, nous rejoignons Anduze au sud d’Alès, un petit village rendu célèbre grâce à sa bambouseraie plus que centenaire, unique en Europe. Cette plantation, œuvre de Monsieur MAZEL, fils d’industriels locaux qui a employé sa fortune au développement du bambou depuis 1856. J’avais déjà visité cette plantation dans les années quatre vingt avec mes enfants et j’ai gardé le souvenir d’un endroit paisible où l’eau coule abondamment  dans une immense forêt plantée de multiples espèces de bambous, des plus petits aux plus gros. 

    Nous passerons une bonne partie de l’après midi dans ce parc magnifique où un train à vapeur a été remis en service pour le plus grand bonheur des visiteurs. Le sifflet retentit de temps à autres et les volutes de fumée de la locomotive tracent le parcours bucolique du train sur les rives du Gardon. 

    Par un chemin étriqué, nous arrivons au camping d’Anduze après avoir traversé la rivière par un pont très étroit. 

    2 octobre 2009

     

    Nous retraversons le Gardon et prenons la route à travers les Cévennes ; par Le Vigan, nous rejoignons le parc des Grands Causses et l’autoroute A75 afin de traverser les gorges du Tarn par le célèbre pont de Millau, chef d’œuvre de savoir-faire français, grâce à l’entreprise Eiffel. Du pont, nous n’avons pas une vue extraordinaire ; aussi, nous nous arrêtons sur l’aire de Millau et son belvédère d’où nous pouvons admirer l’ouvrage et le paysage magique des Causses. 

     Nous dinerons à bord de notre camion car le vent est très fort en cette fin d’après midi et nos reprendrons la route pour trouver notre camping au bord du lac de Pareloup où nous serons pratiquement les seuls occupants.

      3 octobre 2009 

     

    Au matin de ce samedi, il fait très beau et les couleurs automnales se dévoilent au fur et à mesure que la brume se lève sur le lac.  

    Nous continuons notre chemin par Rodez, Decazeville, Figeac, Quercy et le département du Lot ; ici, le code de la route prend des couleurs particulières ; en effet, les zones limitées à 70 km/heure sont repérées par deux lignes couleur verte de part et d’autre de la ligne blanche discontinue règlementaire. Les zones limitées à 50 km/heure le sont par deux lignes couleur ocre. Chaque zone est annoncée par les panneaux de limitation règlementaires et d’autres, plus grands, expliquent le code des couleurs utilisées. Pour mieux attirer l’attention des conducteurs, ces grands panneaux clignotent. 

    Je suis surpris par cette débauche de peinture et de signalisations qui, à mon avis, provoque la confusion chez les conducteurs. Il est probable qu’un élu local ambitieux, en manque de reconnaissance, a trouvé là, avec le prétexte de la sécurité, un moyen d’attirer sur lui les projecteurs de la gloire au mépris des impôts de ses concitoyens. 

    Nous serons à Saint-Pierre-de-Chignac, en Dordogne, en fin de journée et nous installerons Totor dans la cour de Stéphane et Hanane chez qui nous passerons quatre jours en famille. Nous passerons également une bonne soirée avec nos amis Christian et Marie, éleveurs de fraises de Basillac. Nous sommes heureux de les retrouver autour d’une bonne table et nous échangeons à bâtons rompus, même si Marie, un peu malade, n’a pas sa verve habituelle. Elle est heureuse de nous montrer  sa nouvelle voiture ; tout  va pour le mieux pour ce couple attachant ; ils font leur place au soleil grâce à leur passion pour les fraises. 

    7 octobre 2009 

     

    Nous prenons la route pour Nantes et au passage, nous faisons une halte à Oradour-sur-Glane afin d’y visiter le « village martyr » que j’ai déjà vu trois fois dans ma vie. Avec Jo, nous refaisons le tour des ruines d’où émergent encore, ça et là, des outils, ustensiles, mobiliers ayant appartenus aux quelques 642 habitants assassinés le 10 juin 1944 par une horde glorieuse de SS en mal d’exploits guerriers. Nous visitons le cimetière où des familles innocentes  entièrement décimées y reposent pour l’éternité. Depuis 65 ans, des millions de gens comme nous ont défilé devant les tombes, comme nous, les larmes leur sont monté aux yeux et comme nous, ils sont reparti … 

    Nous passons la nuit sur le camping municipal de Bellac. 

    Du 8 au 14 octobre 2009 

     

    Nous sommes repartis au matin avec la pluie et avons rejoint notre pied à terre de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu au camping de la Boulogne. Cathy et Alix sont  venus nous accueillir et nous avons retrouvé toute la famille à Pont-Saint-Martin, y compris Mathilde. Tout notre petit monde est à la joie de se revoir. Nous restons une petite semaine en leur compagnie. 

    J’ai enfin trouvé chez un artisan de Nantes la carte électronique qui va bien pour dépanner le chauffe-eau du camion.  

    Dimanche, nous sommes allés au marché  d’Indret et avons assisté au passage sur la Loire de la flotte de voiliers qui participent à la route du chocolat entre Saint Nazaire et le Yucatan au Mexique. La flottille était précédée par le Bélem, superbe trois-mâts dont le port d’attache est Nantes. 

    Nous avons pris le bac pour traverser la Loire et faire le tour du marché pour la plus grande joie de mes petits enfants. Pendant ce temps-là, Alain participait à un raid aventure à la Turbale où, avec son équipe, il a terminé au pied du podium, 4ème sur 150 équipes inscrites. Toute la famille l’a félicité à son retour. 

    Arnaud a également donné de sa personne aux 20 kilomètres de Paris où il a terminé dans le premier quart ; Marjo est fière de son coureur ! 

    Nous avons également accompagné Marius à son entraînement de basket, Edgar à son entraînement d’escalade et Alix, à son entraînement d’équitation. Bravo mes champions !! 

     

    15 octobre 2009 

     

    Nous quittons Pont-Saint-Martin vers midi ; il fait un beau soleil mais un vent froid balaie la région ; un passage par l’école pour embrasser une dernière fois Cathy et Alix et nous prenons la route du Nord vers Cancale où nos passons la nuit à la pointe du Grouin, face à la mer et au Mont Saint Michel. 

    Désormais, il nous faut faire de la route pour rejoindre assez rapidement Aquaba en Jordanie car notre visa syrien ne nous attend pas. Alors, comme l’a crié Laurence d’Arabie à ses hordes arabes, du haut de son dromadaire :

    « A AQUABA ! »

    LE TOUR DE France DE LA FAMILLE


  • Commentaires

    1
    LES MAMOURS
    Samedi 10 Octobre 2009 à 08:32
    Super courage ,nous ne l'avons pas ,quelle trouille du a du avoir,mais le saut super beau!! a part que JOSETTE a cru que tu étais mort??d'après son cri sur la video ,vous auriez du passer chez nous car nous ne sommes qua 120 km du verdon.Et nous sommes a la maison en ce moment .Merci pour votre message nous vous souhaitons un bon voyage ,malgré votre chauffe eau en panne,vous vous laverez a l'eau froide!!bonne route ,on vous embrasse EVELYNE CLAUDE
    2
    riri de mroux
    Samedi 24 Octobre 2009 à 09:46
    Salut les aventuriers,
    Que la France est belle dans vos écrits. Merci du partage. De gros bisous à vous de toute la famille.
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