• FIN PROVISOIRE DE NOTRE SEJOUR EN ESPAGNE

    Fin provisoire de notre séjour en Espagne<o:p></o:p>

     

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    04 Décembre 2008:<o:p></o:p>

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    Au réveil le temps est clair et il fait doux. Direction le parc Juan Carlos pour le sport matinal. C’est un plaisir que de courir dans cet endroit. Peu de Madrilènes profitent de telles installations, je pense que le dimanche le parc doit être plus fréquenté. Je croise surtout des personnes âgées. Des agrès sont installés de-ci de-là pour un travail musculaire spécifique. Ainsi j'ai pratiqué du "banc à pédales", je ne connaissais pas. On s'assied sur un banc normal et on choisi sa paire de pédales plus ou moins résistante en fonction de sa forme physique et on pédale.<o:p></o:p>

    Le parc étant en hauteur, on domine la ville, ainsi je vois, le palais royal, la cathédrale, les tours Picasso et Goya, le stade Santiago Bernabeu... On croise des œuvres d'art contemporain.<o:p></o:p>

    Une statue blanche tout en longueur d'une dizaine de mètres, œuvre d'un sculpteur espagnol intitulée "Opus 392" représente la "flexibilité" de l'homme tant physique que morale. De quelque point dont on la regarde on voit des parties de corps humains lovés dans des positions suggestives. D'un point de vue elle ressemble à un gros serpent mais en y regardant bien c'est bien d'un coït dont il s'agit.<o:p></o:p>

    Plus loin un mur en hauteur en forme de sinusoïde semble changer de forme et de couleur au fur et à mesure que l'on avance. L'effet visuel est surprenant. Puis, au centre d'une place, cinq doigts en béton, dirigés vers le ciel, semblent crever le sol. Placé au milieu de cette main énorme, j'imagine qu'elle va se refermer sur moi et m'entrainer sous la terre.<o:p></o:p>

    Je passerais bien plus de temps dans ce parc mais il faut plusieurs jours pour en découvrir tout l'intérêt. Au retour je m'y suis perdu mais grâce aux statues géantes j'ai retrouvé des points de repère et ainsi j'ai pu regagner le camping "Osuna". Si vous avez l'occasion, un jour, de passer à Madrid, n'oubliez pas le Parc Juan Carlos, vous ne le regretterez pas.<o:p></o:p>

    Après la douche et un solide petit déjeuner, Jo et  moi reprenons le métro que nous connaissons bien maintenant pour la Plaza de Torros .Nous descendons à l'arrêt "Ibiza" et découvrons les magnifiques arènes rouges de renommée mondiale. Malheureusement un cirque disposé tout autour perturbe considérablement la vue de l'édifice. Jo prend tout de même des photos.<o:p></o:p>

    Nous reprenons le métro direction la "plaza Isabelle 2". En fait, je souhaite retourner au Palacio Réal dans un but précis. Mon adorable belle sœur Edith, un jour particulier, m'a fait un cadeau .Comme elle connait mes gouts pour le dessin, elle m'a offert un "carnet de voyage" dans lequel figure une reproduction d'un dessin au crayon de la statue équestre qui marque l'entrée du Palacio Réal. Ce dessin, je l'ai reproduit moi même et quand j'ai vu la vraie statue hier, pour la première fois, j'ai eu un choc, elle ne correspond pas au dessin. Aussi ai-je pensé qu'il en existe une autre et donc, je dois la trouver. Nous nous retrouvons donc à rechercher l'angle de vue du palais permettant de situer approximativement la position de l'artiste lors de la réalisation de son dessin et ainsi je découvrirai le modèle. Mais après avoir effectué le tour complet du Palacio Réal nous n'avons pas découvert d'autre statue équestre. En fait, je suppose que l'artiste a travaillé de mémoire et qu'il a représenté l'œuvre d'une manière plus "guerrière" que la réalité.<o:p></o:p>

    Nous passons deux heures dans un cyber café et faisons le tour de la place de l'Opéra .Une manifestation bruyante et colorée de la CGT locale  anime le quartier sous la "protection" discrète de la policia. Un personnage burlesque attire l'attention des passants et au passage Jo ne manque pas de glisser une petite pièce dans la main tendue. Nous franchissons le seuil de la crypte romane de la cathédrale pour une visite des tombeaux de marbre de la haute noblesse Madrilène et piétinons particulièrement celui de "Juan Antonio Ibez Sanchez y Rodriguez Marques de la Vega" vu que nous ne pouvons faire autrement ici, les allées sont des tombes. Nous traversons la magnifique plaza Major toute illuminée et reprenons le métro pour le retour au camping où nous attend Totor.<o:p></o:p>

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    05 Décembre 2008 :<o:p></o:p>

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    Ce matin encore le soleil brille, il fait 11°c et nous nous apprêtons à quitter Madrid. Nous mettons le camion en route, relevons les béquilles,  rangeons les calles dans le coffre, programmons le GPS pour notre prochain point de chute : le camping de « Caceres » en Extremadura choisi sur notre guide « Bel-air » Europe 2008 qui liste plusieurs milliers de sites d’hébergement en Europe. Pourquoi Caceres ? nous souhaitons visiter  Lisbonne et ne faire que des étapes de 200 kms maximum afin de ne pas être bousculés par le temps, d’arriver assez tôt sur les campings et nous installer  tranquillement .Donc Caceres, seul camping ouvert à l’année à cette distance est sur notre route qui nous fera passer au Portugal à Badajoz. L’étape suivante, nous la voyons bien vers Evora où notre guide « Bel-air » nous proposera bien une aire de camping ouverte à l’année avant de toucher Lisbonne. Comme nous n’avons pas de programme préétabli, nous privilégions nos envies et établissons notre itinéraire quasiment au jour le jour. Il se trouve qu’à cette époque de l’année les campings sont déserts et sommes pratiquement toujours assurés d’y trouver de la place. Le temps est également un élément déterminant dans notre choix, ainsi avons-nous changé nos options en quittant la côte atlantique chassés par la pluie et le vent pour chercher plus au sud un climat plus doux.<o:p></o:p>

    Donc, direction Caceres par l’Autovia N°5 et nous traversons une partie de la « Castilla de la Mancha » dans des paysages de rochers, d’oliviers à perte de vue, de vignobles rabougris. De temps en temps sur un promontoire  un château  et à hauteur de Talavera sur la droite la Sierra Grados avec la pointe d’el Pico (1352 m) et derrière la Sierra de Avilla avec la Serrota (2294 m) toutes deux sous la neige et dans le soleil c’est beau.<o:p></o:p>

    Nous passons dans la Communidade de Extremadura un peu avant Navalmoral de la Mata. Nous arrivons à Caceres vers 16h00 ville de prime abord sans âme toute de béton vêtue. Après un peu de recherche nous arrivons au camping. La jeune fille qui nous accueille nous explique avec un sourire qu’il y a de la place mais qu’il y a une fête sur le camping pour les caravanes et camping car pendant 2 jours. Alors nous déclinons et fuyons cet aggloméra de caravaning pour chercher un point de chute plus calme. Nous reprenons notre route en direction de Badajoz par la N ex 100 en recherchant sur notre carte dans les zones forestières colorisées en vert une route ou un chemin propice au camping sauvage. Nous trouvons sur notre droite une petite route en direction de Aliseda à 24 kms que nous empruntons. Sur plusieurs kms de route cahotante nous longeons des plantations d’oliviers clôturées. Puis sur la droite une aire largement dégagée pour accueillir notre camion. Nous nous installons en retrait de la route sous un olivier dans un calme absolu. Nous sommes entre deux propriétés  immenses et apercevons sous les arbres des  taureaux noirs aux grandes cornes qui nous ignorent parfaitement. Un porc brun de bonne taille vient à travers le grillage nous souhaiter la bienvenue par des grognements amicaux. <o:p></o:p>

    La nuit tombante nous fermons notre camion pour dîner et passer une bonne nuit .<o:p></o:p>

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    06 Décembre 2008 :<o:p></o:p>

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    Nous nous réveillons vers 9h00, il fait doux je vais faire un tour dehors et rencontre mon ami le porc brun d’hier soir qui tient à me présenter sa famille, ils sont une quinzaine et ca grogne à qui mieux mieux pour me saluer. Le courant semble passer entre nous et de savoir que leurs jambons charnus vont bientôt rejoindre la vitrine du charcutier de la ville voisine me fend le cœur. <o:p></o:p>

    Après le sport dans les chemins avoisinants, la douche et le petit déjeuner nous reprenons notre route sous le brouillard car nous sommes à une hauteur d’environs  800 m. Au fur et à mesure que nous approchons de Badajoz la route descend et le brouillard se lève pour laisser place au soleil. Nous passons au Portugal dans des paysages de western. <o:p></o:p>

    J’ai une pensée particulière pour les filles du bureau de  Air Liquide Metz à qui j’ai promis de ne pas les oublier (Bernadette1et2,Marie,Chantal,Maryse,Pascale,Isabelle,Gwladys,Gloria,Laetitia,Karine,Dominique,Katia,Marie Jeanne). Je ne les oublie pas.<o:p></o:p>

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    Nous reviendrons en Espagne pour rejoindre Algésiras.<o:p></o:p>


  • Commentaires

    1
    visiteur_les cyclos
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 19:24
    Que le paysage est beau de votre cot?ar nous il fait moche ( c'est l'hiver) Bon voyage a vous les nomades nous pensons tr?fort ?ous
    a bient? Bizouuuuuuuuuuuuussssssssssssssss
    Nelly Pascal Claire Anne
    2
    visiteur_riri_de_mro
    Lundi 15 Décembre 2008 à 23:14
    Salut Jo, salut Pat, vous ?s au Portugal je suppose ce qui me fait songer ?apa et papa Lima. J'ai les yeux pleins de larmes. Je vous fais de gros bisous et surtout, continuez ?ous faire r?r.
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