• 05 sept 2008 

    11ème ETAPE: PONT-SAINT-MARTIN – PREFAILLES<o:p></o:p>

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    Dans la pluie et dans le vent du matin ………………….<o:p></o:p>

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    La route va, la route va son train. Nous avons passé la soirée en famille chez Alain et Cathy, les enfants ne nous ont pas lachés et le repas fut animé.<o:p></o:p>

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    Edwige, Gégé et Gillou ont dormis chez Cathy ; Pat et Jo dans leur camion garé devant la maison.<o:p></o:p>

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    Nous sommes repartis pour la dernière étape de notre périple sous la tempête. Alain nous accompagne, c’est un sportif dans l’âme et il n’a pas hésité à prendre un jour de congé pour nous emmener jusqu’à Préfailles près de la point Saint-Gildas où les filles on réservé les bungalow et l’emplacement du camion au camping ELEOVIC souvent fréquenté par Alain Bourgnon grand navigateur français.<o:p></o:p>

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    La pluie et les bourrasques de vent rendent le parcours très difficile ; Alain assure le train et abrite autant qu’il le peut ses compagnons de route. Nous passons devant AIRBUS à Bouguenais lieu de travail d’Alain.<o:p></o:p>

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    Péniblement, sous les grains, nous passons La Montagne (il n’y aura pas de grand prix aujourd’hui !) puis Le Pellerin et rejoignons le canal de la Martinière.<o:p></o:p>

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    Le temps s’étant momentanément calmé, nous touchons du vent arrière et effectuons la vingtaine de kilomètres qui nous séparent de Paimboeuf en 45 minutes environ. <o:p></o:p>

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    Les filles nous informent qu’elles sont arrivées au camping et que le ciel se dégage sous les vents tempétueux de l’Atlantique. Le moral revient mais la roue arrière du vélo de Gillou en profite pour jouer un peu plus. La rage au cœur pour la énième fois, il resserre ce satané moyeu et nous reprenons la route qui nous fera rejoindre la Vélocéane, piste cyclable des bords de mer.<o:p></o:p>

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    Nous avançons très difficilement, le vent a changé de sens et debout sur les pédales, nous faisons du sur-place. A Saint-Brévin, la piste nous mène sur la plage où le sable, levé par le vent, nous cingle les jambes et le visage ; heureusement que nous sommes équipés de lunettes.<o:p></o:p>

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    De Saint-Michel-Chef-Chef (le pays du Petit Beurre) à Préfailles, nous peinons sous la tempête, fourbus, usés nous rejoignons le camping. Les derniers kilomètres sont les plus difficiles de notre grande promenade.<o:p></o:p>

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    Alain nous a vraiment tiré jusqu’à l’arrivée, sa puissance physique et ses encouragements nous ont été précieux. <o:p></o:p>

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    Nous retrouvons les filles et la joie au cœur, nous nous embrassons. Nous n’aurons pas le temps de nous rendre à Pornic pour y déguster la glace de notre projet. Nous avons perdu trop de temps aujourd’hui.<o:p></o:p>

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    Nous nous ruons sur le repas préparé par nos admirables nanas, malgré la perspective du restaurant de fruits de mer réservé par Jo à la Flottille pour 20 h 00. Cathy et les enfants nous rejoignent au camping ; ils passeront la nuit avec nous dans le bungalow réservé pour l’occasion.<o:p></o:p>

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    Nous sablons le champagne apporté par Cathy pour célébrer la performance des trois mousquetaires de la bicyclette. Nous nous laissons porter par la joie du moment et les crises de fou-rires se succèdent.<o:p></o:p>

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    Les plaisanteries battent des records de nullité mais il est des jours comme ça où un mot, une phrase déplorable déclenchent des  avalanches de rires incontrôlables. C’est si bon !!!<o:p></o:p>

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    Nous rejoignons le restaurant «la Flottille » où nous assistons au spectacle de la mer déchaînée ; les vents redoublent de rage, mais nous nous sommes attablés et dégustons les excellents fruits de mer préparés pour nous.<o:p></o:p>

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    La perspective de dormir dans la tempête de la Côte de Jade effraie un peu le petit groupe sauf peut-être les papys qui sont certains de sombrer dans un sommeil que même le canon ne troublera pas.<o:p></o:p>

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    Nous avons parcouru 90 kms en 6 heures. Nous sommes au terme de notre aventure.<o:p></o:p>

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    Merci à vous, supporters inconditionnels !<o:p></o:p>

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    Continuez à visiter notre blog, nous avons beaucoup de commentaires à y porter !!<o:p></o:p>

     


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  • 04 sept 2008 

    10éme ETAPE: MONTJEAN-SUR-LOIRE – PONT-SAINT-MARTIN<o:p></o:p>

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    Les Retrouvailles<o:p></o:p>

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    Sur le camping de Montjean-sur-Loire, nous positionnons Totor sur un emplacement proche du bungalow de Gégé, Edwige et Gillou. Première constatation, les chambres du bungalow sont exigües, une fois les sacs déposés, il n’est guère possible d’y pénétrer. L’avantage, c’est que la salle à manger est plus spacieuse.<o:p></o:p>

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    Après avoir mis en marche le chauffe-eau et le frigo, Edwige s’active pour préparer le diner tandis que Jo s’occupe du lavage des équipements. Note intendance est formidable, arrivées peu de temps avant nous, elles ont fait les démarches administratives habituelles du camping ; tout est prêt en peu de temps.<o:p></o:p>

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    Dans la journée, elles prennent contact avec plusieurs campings pour l’étape prochaine et s’assurent qu’ils disposent de location de bungalow, de machine à laver, de sèche-linge et font les réservations nécessaires. A l’étape, tout est organisé pour nous faciliter la vie.<o:p></o:p>

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    La première action à l’arrivée des cyclistes : dégustation d’une bière. Celle-ci se fait dans un silence religieux puis, sans attendre, nous passons à table car les papys sont affamés. La douche viendra après.<o:p></o:p>

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    Comme l’étape de demain est relativement courte (environ 80 kms), nous décidons de faire la grasse matinée et le départ est fixé à midi.<o:p></o:p>

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    Nous quittons Montjean-sur-Loire et dès la sortie du village, le compteur de Gégé annonce 1000 kms.<o:p></o:p>

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    Nous longeons la Loire, ses bancs de sable, ses eaux lentes et verdâtres sous le ciel gris. Les bâteaux à fond plat immobiles attendent un improbable départ mais les eaux basses en cette saison ne permettent pas la navigation.<o:p></o:p>

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    Gillou regrette de ne pouvoir faire les photos qui s’imposent, le temps ne le permet pas. Nous roulons jusqu’à Saint-Florent-Le-Vieil et nous nous arrêtons au Tribal- bar pour fêter les mille kilomètres de notre aventure autour d’une bière.<o:p></o:p>

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    Deux cyclistes suisses sont installés à la table d’à côté ; nous lions conversation et apprenons qu’ils parcourent l’EUROVELOROUTE depuis Orléans. Ils aiment la France et bourlinguent depuis longtemps sur les routes de notre beau pays.<o:p></o:p>

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    Nous reprenons la route jusqu’à Ancenis et traversons la Loire pour rejoindre Oudon et son beau château médieval que nous admirons au passage. <o:p></o:p>

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    Malheureusement, la roue arrière du vélo de Gillou prend de plus en plus de jeu. Nous devons emprunter de l’outillage pour resserrer le moyeu mais quelques kilomètres plus loin, le problème reste entier.<o:p></o:p>

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    Un sympathique monsieur nous indique un mécanicien susceptible de nous aider et se propose d’y transporter la bicyclette. Nous le remercions chaleureusement mais là encore, la réparation ne tient pas. <o:p></o:p>

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    A Thouaré-sur-Loire, nous partons à la recherche d’un marchand de cycles via un garage Ford dont les mécanos se mettent à notre disposition pour nous aider. Enfin, après une réparation de fortune, aucun « spécialiste » rencontré ne disposant de roue adaptée, nous traversons la Loire au pont de Bellevue à l’entrée de Nantes et rejoignons tant bien que mal Pont-Saint-Martin.<o:p></o:p>

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    Les filles nous ont donné rendez-vous sur le parking du « Super U de Rémilly » à l’entrée du bourg afin que nous arrivions ensemble devant la mais d’Alain et de Cathy.<o:p></o:p>

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    Les enfants nous accueillent avec une joie débordante et les retrouvailles sont chaleureuses. Nous sommes tous heureux de ce moment de bonheur simple de nous retrouver.<o:p></o:p>

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    Nous avons parcouru 82 kms en 6 h 00, la moyenne en a pris un coup !!!<o:p></o:p>


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  • 3 Septembre 2008 

     10ème ETAPE – SAUMUR – MONTJEAN-SUR-LOIRE<o:p></o:p>

    La pluie et les pannes<o:p></o:p>

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    La nuit dernière, nous avons été réveillés plusieurs fois par le bruit de la pluie sur le toit du camping-car. Nous nous sommes relevés pour fermer lanterneaux et fenêtres mais sans aucun effet sur le temps puisqu’il a continué à pleuvoir. Nous savions déjà que la journée serait humide, les météos locales étant unanimes sur le sujet.<o:p></o:p>

    Hier soir, nous avons diné dans le bungalow et avons fini la soirée autour d’une bouteille de Chartreuse verte de fabrication artisanale et excellente au demeurant. <o:p></o:p>

    Auparavant, Gégé s’est préoccupé de l’hébergement de la 10ème étape ayant un peu révisé le parcours qu’il jugeait un peu long pour la fin. Aussi a-t-il coupé en deux le parcours final pour désigner Montjean-sur-Loire, terre d’accueil des pédaleurs grisonnants.<o:p></o:p>

    La fin de saison permet de trouver facilement ce que l’on cherche sur les terrains de camping et, sans problème, nous réservons un bungalow et un emplacement contigu pour le camping-car.<o:p></o:p>

    Ce matin, le réveil est difficile à 6 h 00, la pluie du matin n’arrête peut-être pas le pèlerin mais freine considérablement l’enthousiasme des Papys. Nous nous retrouvons à la douche avant l’heure puisqu’il faut traverser une zone conséquente balayée par la pluie avant d’arriver aux sanitaires.<o:p></o:p>

    Le petit déjeuner traîne un peu en longueur puis : « quand faut y aller, faut y aller ! », nous enfourchons nos vélos et il ne faut que quelques tours de pédales pour être trempés.<o:p></o:p>

    Nous quittons Saumur sans un regard car toute notre attention est requise pour évoluer sur la piste cyclable qui nous fait sortir de la ville pour rejoindre les berges de la Loire.<o:p></o:p>

    Le froid nous saisit le corps, quel contraste avec les journées précédentes ! Nous roulons sur la D952 assez fréquentée par les voitures et camions qui nous arrosent au passage ; nous sommes trempés.<o:p></o:p>

    Nous sommes sur la rive gauche de la Loire que nous apercevons souvent, large, sauvage, belle sous la pluie. Nous roulons ainsi jusqu’à Gennes où, enfin, nous retrouvons la piste de l’Euroveloroute où nous ne croisons guère de cycliste.<o:p></o:p>

    Le balisage est correct, la piste en bon état et nous roulons d’une bonne allure, Gillou donnant le tempo, son derrière lui permettant ce matin quelques fantaisies. Nous perdons de temps en temps la piste pour nous retrouver sur la route dans un village. En fait, la piste est régulièrement déviée pour obliger les cyclistes à visiter ce village au gré des souhaits des communes et conseils généraux qui ont financé les travaux et exigent en contrepartie ses dérivations pour faire marcher leurs commerces locaux.<o:p></o:p>

    Aussi, des bords de Loire aux cœurs des villages d’Anjou, nous arrivons au sud d’Angers où nous traversons la Loire par les ponts de Cé pour nous retrouver rive droite. Nous empruntons une piste cyclable jusqu’à Bouchemaine lieu de confluence de la Maine et de la Loire où nous perdons la piste de l’Eurovéloroute et nous nous retrouvons sur une départementale où nous n’avons rien à y faire.<o:p></o:p>

    Il se trouve que le vélo de Gillou donne des signes de fatigue, un jeu important à la roue arrière nous oblige à stopper. Après un premier démontage et un examen attentif, nous devons faire appel au camping-car pour nous fournir les outils nécessaires à la réparation.<o:p></o:p>

    Or, les filles sont en visite touristique à Fontevraud. Nous nous rendons tant bien que mal au village suivant, Savennières, où un monsieur sympathique nous fournit les clés nécessaires. La pluie a cessé. La réparation est terminée. Nous reprenons la route mais bien vite les freins arrière du vélo de Gégé sont à l’agonie.<o:p></o:p>

    Nouvel arrêt, Gégé retourne les patins qui sont usés jusqu’au support ; cette réparation de fortune nous permet de rentrer tambour battant au camping de Montjean-sur-Loire que nous touchons après avoir traversé le pont à hauteur de St Germain-des-Prés. Eh oui !!!!!!<o:p></o:p>

    Une bonne révision des bicyclettes s’impose ! Gégé passe nos montures au jet avant de rejoindre nos emplacements pour la nuit.<o:p></o:p>

    Nous avons parcouru 95 kms en<o:p></o:p>

    Le cumul est de 999 km 820 m au compteur officiel de Gégé ; nous n’avons pas encore fait 1000 kms !!  <o:p></o:p>


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  • 2 septembre 2008

     8éme  ETAPE: Candé-sur-Beuvron – Saumur<o:p></o:p>

    « Le vent !  encore le vent ! toujours le vent ! »<o:p></o:p>

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    Nous avons donc terminé notre soirée étape de repos au camping de Candé-sur-Beuvron, au restaurant du camping plus précisément. Après l’apéritif en l’honneur de Gilles, nous avons diné copieusement de moules frites (Edwige et Pat), saumon à l’oseille (Jo), coq au vin jaune (Gillou), entrecôte (Gégé), un dessert et le tout bien arrosé naturellement. Nous avons profité d’un bon moment de détente et les fous rires étaient nombreux.<o:p></o:p>

    Le couple de propriétaire du restaurant était sympa et nous avons beaucoup parlé avec eux .Ils sont agés et ne songent qu’à vendre leur affaire pour se retirer en Andalousie où ils possèdent un appartement. Ils nous ont offert un cognac. Nous avons pris congé vers 22 h 30.<o:p></o:p>

    Une bonne nuit de sommeil et dès 6 h 00, nous sommes sur pied. Nous retrouvons toute l’équipe au petit déjeuner dans le bungalow. Nous préparons Totor pour la route et en faisons autant pour nous.<o:p></o:p>

    Nous prenons la route vers 8 h 30 et la direction de Chaumont-sur-Loire par la D751 ; il n’y a pas de voie verte à cet endroit. Le temps est gris, il fait frais et nous enfilons un coupe vent, la pluie commence à tomber.<o:p></o:p>

    Nous progressons sur la départementale où voitures et camions nous frôlent ; c’est dangereux et nous sommes un peu « coincés ». Nous atteignons Amboise où Gilles prend la traditionnelle photo du château. <o:p></o:p>

    Nous ne voyons pas souvent la Loire, pourtant elle est là, cachée derrière des haies d’arbres. Nous atteignons Tours après avoir traversé Montlouis sur Loire. Nous traversons la ville sur les pistes cyclables et on voit que c’est la rentrée scolaire étant donné le nombre d’enfants qui se hèlent.<o:p></o:p>

    Nous avons quitté le Loir et Cher à hauteur de Mosnes pour entrer en Indre et Loire. Nous longeons un moment le Cher que nous traversons d’ailleurs pour aller rejoindre les bords de Loire à Savonnières.<o:p></o:p>

    Puis nous passons à Villandry où le Cher se jette dans la Loire et Gilles, au passage, photographie le château dans lequel, à l’instant où nous passons, les filles en font la visite. <o:p></o:p>

    Enfin, nous reprenons la route de « Loire en vélo » très ventée mais agréable à rouler. La Loire est très large et très basse, de grandes langues de sable sont envahies par les cormorans, mouettes, cygnes et autres canards. C’est superbe et nous profitons pleinement de ces paysages.<o:p></o:p>

    Vers 13 h 00, nous nous arrêtons dans un bistrot à Lachapelle aux Naux pour prendre une bière, c’est un petit plaisir qu’on s’offrira désormais.<o:p></o:p>

    Nous reprenons la route dans un vent qui forcit de plus en plus et chacun se bat contre les rafales pour avancer. A Bréhémont, nous longeons l’Indre jusqu’à Lachapelle sur Loire où nous quittons la voie verte pour rejoindre la départementale D7 qui nous fera contourner l’énorme centrale nucléaire de Chinon.<o:p></o:p>

    Puis à Candé-Saint-Martin nous admirons l’abbatiale Saint-Martin. Nous retrouvons la voie verte à Turquant où nous admirons un site troglodyte. Nous rejoignons, toujours dans le vent, le camping de Saumur en admirant au passage les nombreux châteaux du vignoble de l’Anjou.<o:p></o:p>

    Il est 17 h 00 quand nos retrouvons le camping-car et les filles. Nous avons parcouru 125 kms en 6 h 15.<o:p></o:p>


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  • 1er septembre 2008 

     Etape de repos à Candé-sur-Beuvron (45)<o:p></o:p>

    Bonne fête Gillou !<o:p></o:p>

    Après la journée assez longue d’hier, les organismes sont éprouvés. Nous aspirons à un peu de repos d’autant plus que les réveils se mettent en branle dès 6 h 00 depuis le départ. Pour les retraités que nous sommes, cela ressemble à de la provocation, ayant remisé les nôtres depuis longtemps.<o:p></o:p>

    Nous avons terminé la soirée d’hier sur la terrasse du bungalow autour d’un repas copieux. La nuit a été très agréable et dans le camping-car les volets se sont ouverts vers 8 h 30 sans occasionner en nous le moindre remord.<o:p></o:p>

    Après la douche, nous avons retrouvé l’équipe au grand complet autour d’un petit déjeuner. Notre Gillou national n’a pas faillit à sa réputation ; il avait déjà fait le tour du village pour y dénicher la boulangerie afin d’agrémenter la table de pains au chocolat et croissants. Ce garçon est d’une gentillesse hors norme, comment ne pas l’aimer ?<o:p></o:p>

    Les plaisanteries fusent, le moral est au beau fixe, le temps également ; c’est une belle journée qui s’annonce. <o:p></o:p>

    Après un tour sur le blog pour lire les messages tombés de la veille et compulser les messageries, nous nous réunissons pour un court breefing et décidons de visiter le château de Chenonceaux.<o:p></o:p>

    Notre visite va durer trois heures au cours desquelles nous prenons une leçon d’histoire de France dans un cadre superbe. Nous déambulons au rythme de notre guide audio de salles en galeries et d’escaliers en couloirs avec des points de vue sur le Cher ou sur les jardins à la française de Catherine de Médicis et Diane de Poitiers.<o:p></o:p>

    C’est un magnifique château très visité ; il mérite sa réputation. Au passage, Gillou repère des carpes dans les douves ou dans les courants du Cher ; il aimerait bien s’en occuper ….<o:p></o:p>

    Après une promenade dans les jardins, nous retrouvons l’autobus           Totor pour le retour au terrain de camping où nous nous réinstallons pour la nuit.<o:p></o:p>

    C’est la Saint-Gilles et nous allons fêter cet évènement au restaurant. C’est plus attrayant que nos barres vitaminées consommées depuis le départ. Sur la carte, il n’y a pas de « Gatorade » au citron, nous nous contenterons de vin de Bourgueil par exemple.<o:p></o:p>

    Nous avons parcouru 0 km en 0h0’.<o:p></o:p>

    Bonne fête Gillou !!<o:p></o:p>


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  • 31.08.2008

    7éme ETAPE: SULLY-SUR-LOIRE – CANDE-SUR-BEUVRON<o:p></o:p>

    Quel Gaillard !!!<o:p></o:p>

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    Hier soir, nous avons diné sur la terrasse du bungalow des trois mousquetaires (Edwige, Gégé, Gillou). Nous avons pris notre temps et profité d’un bon moment familial. La conversation a beaucoup tourné autour de l’Auguste postérieur de Gilles qui a fait l’objet de beaucoup d’attentions. Nous espérons qu’une bonne nuit de sommeil et le traitement de choc adapté devraient permettre une amélioration sensible pour peu que Gilles dorme sur le ventre.<o:p></o:p>

    Nous avons pu disposer d’une connexion Internet au camping de Saint-Père-Sur-Loire. Nous avons été surpris par le mode de fonctionnement. En effet, il faut acheter une carte à 2,50 euros . pour une demi-heure de connexion . Comme au jeu de grattage « le Millionnaire », il faut gratter deux cases pour découvrir le code de connexion et le mot de passe. Quand on pense que la majorité des campings proposent la liaison gratuitement…………..<o:p></o:p>

    Ce matin, le vent s’est levé ; nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse du bungalow. Gillou semble en bonne forme et nous assure que reprendre la route ne lui fait pas peur. Il a une volonté à toute épreuve, son courage force notre admiration. Il est hors de question pour lui de renoncer si près du but. Mais nous avons tout de même beaucoup de craintes pour l’étape de ce jour.<o:p></o:p>

    Vers 8 h 00, nous prenons la route sous une légère pluie et quittons Sully-sur-Loire en admirant de nouveau au passage le château. Nous empruntons la route départementale qui nous conduira via Tigy et Vienne-en-Val à Sandillon, point de rencontre de l’Eurovéloroute.<o:p></o:p>

    Nous longeons la Loire majestueuse sous un ciel qui s’est remis au beau pour la circonstance. Nous traversons Orléans par les quais puis Meung-sur-Loire où nous passons sur la rive droite par le pont suspendu.<o:p></o:p>

    Nous empruntons la voie de « Loire en vélo » qui nous promène dans Beaugency et retrouvons les bords de Loire à Suèvres. Ce fleuve est vraiment magnifique. Gillou oublie complètement ses douleurs pour nous parler de pêche, d’oiseaux, de poissons, d’amorces et autres sujets nature qu’il affectionne.<o:p></o:p>

    Gégé sort ses cartes d’état major et donne les consignes de marche. Nous atteignons Blois et Gillou « se tortille » de plus en plus sur sa selle et il reste encore une quinzaine de kilomètres à parcourir.<o:p></o:p>

    Nous traversons le vieux pont de Blois et retrouvons la rive gauche du fleuve. Ce matin, nous avons rencontré un cycliste régional qui nous a vanté son « chauvinisme » pour la partie de Loire aux abords d’         Orléans mais admet sincèrement l’intérêt de notre belle région Franc Comtoise ; cela fait du bien à notre égo.<o:p></o:p>

    Des vols de cormorans en formation défilent au-dessus de nous. La fin du parcours est difficile face au vent qui ne nous a pas quittés de la journée.<o:p></o:p>

    Un coup de téléphone de Jo nous signale qu’elles sont arrivées au camping de Candé-sur-Beuvron et qu’un bon repas nous attend. Cette perspective redonne un « coup de fouet » au trio  de sexa qui au passage s’arrête aux abords du vieux pont de pierres fleuri pour une photo.<o:p></o:p>

    Il est 16 h 00 quand nous touchons au but un peu « lessivés » quand même. Gilles a tenu le choc, Quel Gaillard !!! <o:p></o:p>

    Nous avons parcouru 123 kms en 6 heures soit un total de 779 kms depuis Belfort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Edwige et Jo : un petit mot des filles<o:p></o:p>

    Totor tousse dans les montées, les vitesses coincent, bref, le car a besoin d’une révision.<o:p></o:p>

    Journée-type des membres de la voiture-balai :<o:p></o:p>

    -       Lever à 6 heures en même temps que les pédaleurs<o:p></o:p>

    -       Douche, petit déjeuner, rangement<o:p></o:p>

    -       Bisous aux héros<o:p></o:p>

    -       Départ vers la ville-étape<o:p></o:p>

    -       Arrêt ravitaillement au Super U de Rémilly<o:p></o:p>

    -       Visite d’un lieu remarquable quand l’emploi du temps le permet<o:p></o:p>

    -       Préparation des bières pour l’arrivée des sportifs<o:p></o:p>

    -       Préparation du repas<o:p></o:p>

    -       Lessive : un jour sur deux<o:p></o:p>

    -       Mise à jour du blog<o:p></o:p>

    -       Participation à la préparation du diner<o:p></o:p>

    -       Au lit je dors !<o:p></o:p>

    Hier samedi nous nous sommes arrêtées à Gien pour visiter le château (pas les grottes) et admirer la vue depuis l’esplanade. Puis, direction Briare, charmante petite ville fleurie  où nous nous sommes promenées sur le pont canal. <o:p></o:p>

    Pas de souci pour garer    Totor jusqu’à présent, même en ville.<o:p></o:p>

    Ensuite, départ pour Sully sur Loire où nous nous sommes installées sur le terrain de camping. Il fait chaud et lourd ; Edwige et Gégé vont à Sully en vélo tandis que Pat et Jo s’occupent de la vidange du car et de la lessive.<o:p></o:p>

    Après la mise à jour du blog et le souper, tout le monde au lit.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui, après les formalités d’usage, nous partons pour Candé sur Beuvron. En route, nous rencontrons une petite pluie fine. Pluie du matin n’arrête pas le pèlerin, dit-on.<o:p></o:p>

    Aussi, décidons-nous de nous rendre au château d’Amboise pour une visite guidée de 2 heures environs. Le guide passionnant et passionné est féru d’histoire et connaît parfaitement l’histoire et la petite histoire du château.<o:p></o:p>

    Vers 12 h 30, direction le camping de la Grande Tortue où nous nous installons et prendrons un repos bien mérité ! Bonsoir à toutes et à tous !

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  • <o:p> </o:p>6ème ETAPE: Cosne-sur-Loire – Sully-sur-Loire : 84 km<o:p></o:p>

    Ils nous font du bien !<o:p></o:p>

    Comme vous l’avez constaté, nous n’avons pu mettre à jour le blog hier soir. Nous avons travaillé jusqu’à 23 h 45 sans succès ; la connexion Internet du camping de Bannay étant indisponible. Aussi, aujourd’hui, aurez-vous deux articles pour le prix d’un.<o:p></o:p>

    Le camping de l’Ile à Bannay était très bien , malgré tout, nous étions installés sous une chênaie ombragée. Nous avons diné dans un calme souverain d’un fricasséé de cêpes. Gillou, comme de bien entendu, dans l’après midi, entre l’entretien des vélos, le barbecue et autres menues occupations, était revenu les bras chargés de champignons qu’il avait repérés en arrivant sur le site. On ne nous le changera pas (le Gillou), il est très bien comme cela !<o:p></o:p>

    Une bonne côtelette grillée, quelques salades, le tout arrosé d’un Bourgueil rouge, voilà une fin d’étape dont sont friands les Papy’s.<o:p></o:p>

    Ce matin, réveil à 6 h, après la douche et le petit déjeuner nous avons remballé le camion et sommes passés à l’hôtel récupérer les bagages de Gilles, Edwige et Gérard. <o:p></o:p>

    Nous avons repris l’Eurovéloroute sous la brume mais bien vite le soleil fut de la partie. Nous sommes passés sur le pont suspendu de Châtillon sur Loire puis par les berges de la Loire avons rejoint Briare où nous avons retrouvé les filles au pont canal, superbe ouvrage de Gustave Eiffel réalisé de 1890 à 1894. Nous avons assisté au passage de deux bâteaux de touristes et pris quelques photos.<o:p></o:p>

    Gillou souffre énormément de l’arrière train. Nous décidons de rentrer au camping de Sully sur Loire par la route départementale pour des soins appropriés. <o:p></o:p>

    Nous avons parcouru 80 km en 4 h et au cumul 655 km. Nous installons le camion à l’ombre (il fait chaud !) à côté du mobil home réservé pour le reste de l’équipe.<o:p></o:p>

    Comme vous le constatez, nous avons modifié les étapes (voir l’article Itinéraire, les Etapes) afin de prendre une journée de repos le lundi 1er septembre et permettre à Gillou et à tous d’ailleurs, de récupérer. <o:p></o:p>

    Nous remercions vivement celles et ceux qui nous laissent des messages d’encouragement sur le blog. Nous ne pourrons pas dans un premier temps répondre à tous mais, promis, nous le ferons dès que possible.<o:p></o:p>

    ILS NOUS FONT DU BIEN !!!<o:p></o:p>

    Gillou<o:p></o:p>

    Le peloton était toujours au complet au départ de cette 6ème étape. Les coureurs paraissent en bonne forme même si le gros du peloton (moi) donnait quelques inquiétudes à la caravane suiveuse durant le trajet. (problème de train arrière pour le vélo, jeu dans la roue, et problème d’arrière-train pour le cycliste, plaies au fessier. Malgré ces petits problèmes, le peloton arriva au camping de Sully sur Loire en même temps que la voiture balai. Après une bonne douche et un repas préparé par nos deux cuisinières, infirmières, masseuses, psychologues….. (mille mercis à Josette et Edwige), nous voilà requinqués pour le reste du parcours (énorme fou-rire lorsque Pat a imité le brâme du cerf. A s’y méprendre !)<o:p></o:p>

    La rencontre avec la Loire fut pour moi un instant magique. Comment imaginer que cette rivière si calme, si reposante, presque dormante peut devenir furieuse dans ses moments de grandes colères. Ses berges verdoyantes, ses bancs de sable, ses pêcheurs (heureux hommes) donnent à ce paysage une douceur et un calme apaisants. <o:p></o:p>

    A Nevers, depuis le terrain de camping, nous avons assisté à un coucher de soleil sur la vieille ville. Magnifique ! des couleurs superbes, roses, jaunes, ambres (tiens pourquoi est-ce que je pense à cette couleur ?) se reflètaient sur la Loire.<o:p></o:p>

    Je ne répèterai pas ce que mes deux compagnons de route ont dit sur l’état des pistes et la signalisation de celles-ci. Pour nous l’aventure continue et je remercie ceux qui, de Belfort, de Côte d’Or, de Chine (eh oui !) de Dole (aussi !) et d’ailleurs, nous encouragent par leurs messages ou leurs coups de téléphone.<o:p></o:p>

    Nous rallierons Nantes pour ne pas les décevoir et porter au bord de l’Atlantique les couleurs de notre pays comtois. Que nenni, ma foi !!!<o:p></o:p>

    A bientôt. <o:p></o:p>


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  • 5éme ETAPE NEVERS-COSNE sur LOIRE (BANNAY) :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous sommes à mi parcours, nous avons parcouru 82 kms en 4h15 et 574 kms depuis le départ d’Andelnans. Nous avons musardé sur les chemins aujourd’hui car nous sommes un peu émoussés. Après l’excellente omelette aux cèpes de Gillou  hier soir, nous avons, vu l’état des troupes, décidé de baisser un peu le rythme et de profiter du paysage de l’Allier. Donc, après une bonne nuit de repos, nous chargeons les sacs dans le camion et donnons rendez vous aux filles au camping de Bannay sur l’île à Cosne sur Loire. Les Papy enfourchent leur bicyclette et cahin, caha, prennent la direction du Bec de  l’Allier, lieu de confluence de l’Allier et de la Loire. Au passage nous visitons le pont canal de Guetin, superbe construction avec un bief d’écluse impressionnant, notre photographe préféré fige le monument dans sa boîte. Nous retrouvons le camping-car au Bec de l’Allier, les filles font également du tourisme, il faut noter que le temps est magnifique et incite au voyage.

    Nous quittons les routes départementales pour rejoindre l’Eurovéloroute à Cuffy. Ce chemin doit nous faire longer les rives de Loire jusqu’à Nantes. Il se trouve que le balisage n’est pas terrible, nous devons rebrousser chemin plusieurs  fois, les pistes sont  chaotiques  bref, nous regrettons un peu les chemins de Franche Comté , nettement plus agréables  a rouler. Ceci ne nous empêche pas de rallier Bannay sans encombre, nous retrouvons le camion sur une aire de repos ombragée et déjeunons agréablement. Nous assistons au passage d’une course de cyclistes féminines et constatons avec consternation que le rythme du peloton nous interdira toute idée de poursuite vu la vitesse des concurrentes. La tête basse nous rejoignons le camping de l’Ile à Bannay et déposons au passage les bagages de notre trio de choc à l’hôtel de La Buissonnière lieu de leur hébergement.

    A ce stade de l’aventure, chacun des participants va vous confier ses impressions à mi parcours et nous souhaitons remercier, ici tous nos supporters qui nous encouragent avec gentillesse.

    GEGE :<o:p></o:p>

    A  mi-parcours après cinq jours de vélo nous pouvons déjà apprécier le chemin parcouru ainsi que la bonne révision des cours de géographie que l’on nous dispensait  dans notre jeunesse. En effet  outre les départements avec leur préfecture,  nous avons une très bonne remise en mémoire des canaux qui sillonnent notre pays et particulièrement le Centre de la France.

    Pour moi par exemple je me rappelais vaguement que le canal du Centre relie la Saône à la Loire mais maintenant je sais que c’est depuis Châlon  à Digoin, en  passant par Santenay ville thermale bien connue. La ligne de partage des eaux se situe à Ecuisse non loin de Monchanin et de part et d’autre de cette ligne les écluses sont numérotées avec en plus l’indication  Med ou Océan suivant l’orientation.  Je connais encore d’autres canaux mais je vais en rester là concernant la navigation.

    Pour ce qui me concerne je dois dire que je me suis surpris moi-même avec les distances parcourues  les premiers jours. Je suis très content de vivre cette expérience. Cependant je suis un peu déçu par l’état de certains itinéraires bien en dessous de la renommée de l’Eurovéloroute n°6. Connaissant un peu la partie côté Alsace ajouté aux tronçons que je viens de découvrir, sans chauvinisme j’affirme que les meilleurs tronçons se situent depuis le Rhin jusqu’aux limites de notre Franche Comté, avec les meilleurs revêtements,  la meilleure signalisation et … les plus beaux paysages. J’espère néanmoins que les prochains jours à venir vont me faire un peu changer d’avis.

    Je vous tiendrai au courant prochainement

    <o:p> </o:p>

    GILLOU : Interviendra demain pour cause d’emploi du temps chargé (révision des vélos , cueillette de champignons,  barbecue….) à demain !<o:p></o:p>

    JO et EDWIGE :<o:p></o:p>

    Jusqu’à ce jour, les filles ont roulé et assuré l’intendance aucun site ne justifiant un arrêt photo ou une visite. A part, Bourbon-Lancy dont la vieille ville mérite que l’on s’y promène. Nous avons déambulé le long des venelles toutes fleuries et admiré 380 photos (portraits) disséminés dans les rues.

    Aujourd’hui, 29 août, départ de Nevers pour Cosne. Avant de joindre l’étape, nous avons visité le Bec de l’Allier puis le Pont Canal ; ensuite direction Apremont sur Allier. Ce village est magnifiquement mis en valeur, berges de l’Allier où l’on peut pique-niquer, maisons restaurées, jardins à la française.

    Départ ensuite pour Bannay, Cosne , villes étapes. Le trajet ne devait durer qu’une heure au maximum. En réalité, nous avons roulé 2 h 30, car bien qu’équipé d’un GPS,nous nous sommes égarées.

    Nous avons donc découvert l’existence de villages tels que Gimouille, Sermoise, Imphy, Chevenon, Pöugues les eaux, etc…. et autres endroits accessibles en camping-car. Là, je tiens à préciser que la conduite de camping car est aussi facile que celle d’une 206 ou d’un Twingo ; c’est juste légèrement plus long.

    Après de nombreux détours, nous arrivons enfin à Cosne, mais l’aventure ne s’arrête pas là. En effet, une course cycliste féminine se déroule en ville et tout le centre est fermé à la circulation (ce que Rosalie, le GPS, ne savait pas)

    Il en résulte une « ballade » en camping car dans les petites rues de Cosne à la recherche du pont qui nous  permettrait de traverser la Loire et donc de rejoindre notre point de chute.

    Le GPS étant inutile, nous avons dû nous résoudre à demander à des locaux notre chemin. Après avoir traversé Villechaud, Tracy, nous avons traversé la Loire à St Satur et gagné Bannay.

    Merci encore aux deux personnes de Cosne qui nous ont mis dans le droit chemin, et félicitations à Totor qui a assuré.

    PAT :<o:p></o:p>

    Pour moi, le bonheur de sillonner la France avec ma petite famille et d’être supporté par ma grande famille et mes amis , justifie largement le voyage. Cette vie , un peu improvisée quand même me convient parfaitement. Déjà dans ma tête , trotte une idée de voyage du même type mais côté Est en étoffant l’équipe avec ceux qui nous  ont manifesté leur envie d’en faire autant, le peloton serait important. Ceci nécessitera une autre organisation mais ????? Pour le reste, la santé est excellente,


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  •  4éme ETAPE:DIGOIN – NEVERS :

     « Les Cheveux dans le vent »<o:p></o:p>

    108 km en 5 h 16 mn<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous voici à la quatrième étape de l’Eurovéloroute. Ce matin, nous avons salué Emilie qui s’est levée à 7 h pour nous voir partir du camping de la Chevrette (d’un excellent niveau soit dit en passant).<o:p></o:p>

    Nous sommes allés chercher Gilles, Edwige et Gérard à l’hôtel du Rond Point et avons pris le petit déjeuner en leur compagnie.<o:p></o:p>

    Gilles installe sa nouvelle selle miracle et la bichonne amoureusement car ils doivent entretenir une relation étroite jusqu’à Pornic et plus si affinités.<o:p></o:p>

    Nous donnons rendez-vous au camping-car à Bourbon-Lancy, étape intermédiaire et première pause de la journée. Après la pesée maintenant rituelle et la prise de tension contrôlés par Doc Jo, les papy’s se lancent sur la route départementale car les bords de Loire ne sont pas aménagés. <o:p></o:p>

    Première constatation, il fait frisquet et le temps est brumeux. Le flot des voitures et camions ne nous encourage pas à pédaler fort mais plutôt prudemment. Les premiers kilomètres sont déroulés sans encombre mais le paysage n’est pas terrible. Nous retrouvons le camping-car et les filles derrière l’église de Bourbon-Lancy.<o:p></o:p>

    Après une rapide visite du vieux Bourbon nous reprenons la route le long du canal latéral de la Loire. Cette petite route départementale nous mène à Cronat où nous déjeunons sur  une place aménagée. Pat souffre des cervicales et souhaite remonter la potence de son vélo.<o:p></o:p>

    Gilles prend la direction des opérations en deux temps trois mouvements la fourche est démontée mais il n’y a pas de règlage en hauteur prévu donc nous remontons l’ensemble et après un essai concluant, nous passons à table.<o:p></o:p>

    Après un repas léger, nous repartons en direction de Decize puis Nevers avec un vent fort de face. Gillou regrette qu’il y ait « autant de vent et rien derrière ».<o:p></o:p>

    De longues lignes droites et de nombreux faux plats montants rendent la progression difficile. Nous faisons un court passage dans l’Allier en franchissant le pont sur la Loire à Gannay sur Loire et retrouvons la Nièvre à Lamenay sur Loire.<o:p></o:p>

    Une lutte constante contre le vent éprouve les organismes et nous sommes heureux de passer Decize où une pause s’impose.<o:p></o:p>

    Régénérés, les anciens remettent la machine en route mais le vent redouble et péniblement nous atteignons Avril sur Loire. Gilles descend de sa monture, fait une tour dans la forêt environnante et revient avec un sac de champignons. Ce sont des bolets. Gilles joint Edwige au téléphone, lui demande d’approvisionner le frigo du camion en œufs et le menu de ce soir est tout trouvé : omelette aux champignons. C’est ça Gillou !!<o:p></o:p>

    Un peu « cuits », nous rejoignons le camping de Nevers où le camion est déjà en place.<o:p></o:p>


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  • 2éme ETAPE:CHALON sur SAONE- DIGOIN :

    A FOND LA CAISSE:

    Pour cette troisième étape nous nous sommes levés à 6 heures afin de de terminer les 90 kms théoriques pour midi pour profiter du reste de la journée avec les filles (pas celles de Digoin!). Nous avons retrouvés Gilles, Edwige et Gérard à l'hôtel vers 8h30 après avoir "louvoyé" dans les rues étroites de Chalon avec notre gros camion.Les têtes étaient encore à la soirée d'hier mais la route nous attend et c'est un peu lourds que nous enfourchons nos vélos. Gilles avec sa nouvelle selle fanfaronne et Gérard prend la tête des opérations pour nous mener sur la voie verte du canal du Centre qui relie la Saône à la Loire à Digoin. Le flêchage étant inéxistant nous mettons 45 minutes à travers camions et voitures pour atteindre vers 9h30 cette fameuse piste.Elle est très roulante et le paysage assez beau jusqu-à Saint Léger sur Dheune où nous retrouvons Edwige et Jo à bord du camping -car pour une première pose .Puis, la voie verte s'interrompt et nous devons prendre la route départementale pour rejoindre Ciry le Noble, lieu de rendez vous pour un repas de sportif (haricots verts, oeufs durs, fromage, fruits et....eau). Nous avons passé Montchanin, Monceau les Mines "a fond la caisse", la route longeant le canal étant excellente et le vent dans le dos.Nous nous relayons comme les coureurs du tour de France et rejoignons le camping-car à 13h30.La table était mise, les filles nous ont préparé ce fameux repas elles sont géniales!.Après avoir refait le niveau des gourdes nous reprenons la route pour la fin du parcours. Nous retrouvons la voie verte et sur un revêtement très lisse nous poussons nos vélos vers les 35 kms/heures et rallions Digoin (camping de la Chevrette) mais les filles n'y sont pas, elles sont allé acheter un selle "impériale" pour Gilles qui n'en peut plus de bonheur après les souffrances de la journée. Nous déposons le trio Gilles, Edwige,Gérard à l'hôtel du "Rond Point"et nous nous installons pour la nuit. Surprise encore avec la visite d"Emilie (nièce de Gilles Edwige et Pat) qui, partant pour des vacances dans le sud en camping-car, nous a rejoints avec son copain Konrad.Ils se posent à côté de nous et pleins de joie partagée, nous dinons ensemble à la fortune du pot.

    Nous avons parcouru 124 kms en 5 h 45, mais n'avons pas passé l"après midi avec nos compagnes comme prévu. Ce sera pour demain (peut être) si nous arrivons à Nevers avant midi????

     


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