• DECOUVERTE DU PORTUGAL

    evora - façade principale de la cathédrale - 08.12.2008

     

     

    DECOUVERTE DU PORTUGAL<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    EVORA<o:p></o:p>

    06 décembre 2008 :<o:p></o:p>

    C’est donc dans le brouillard et sous une pluie fine que nous passons au Portugal vers Badajoz. Nous arrivons à Evora sous le soleil et stationnons notre camion sur un parking à l’extérieur de la ville quasiment sous les arches d’un aqueduc millénaire construit par les romains. Evora est une ville médiévale, blanche et ocre, au cœur de l’Alentejo. Son centre historique est abrité dans des fortifications, on y accède  par quatre portes et des ruelles pavées étroites. Nous visitons une partie de la vieille ville, la place Giraldo, place principale avec ses arcades, son église du 16ème siècle Santo Antao et sa fontaine en marbre rose. Le marbre rose est caractéristique de la région et très utilisé dans les édifices et monuments. Nous nous perdons dans des venelles où le linge pend aux fenêtres. Les entrées de maison sont très proches les unes des autres, environ deux mètres et nous nous demandons quelle allure peuvent avoir les habitations ? Nous aurons la réponse un peu plus tard quand nous entrerons dans un petit restaurant. Nous sommes dirigés vers le sous sol et pénétrons dans une grande salle dont les fenêtres étroites donnent sur la ruelle au niveau du sol. Cette salle est soutenue par des colonnes en pierres et des arches qui se croisent pour former un ensemble sous voutes très agréable dont la fraîcheur doit être appréciée durant les chaudes journées d’été. Nous y déjeunons vers 17h00 tout en appréciant la qualité de la construction très ancienne et le savoir faire des maîtres maçons de l’époque.<o:p></o:p>

    Nous nous rendons ensuite au camping « Orbitur »  de Evora où nous installons Totor sur ses béquilles et sous les branches d’une forêt d’eucalyptus. Le camping est équipé d’une borne wifi gratuite et d’installations sanitaires correctes. Nous passerons notre première nuit portugaise sous le bruit de la pluie et les aboiements des chiens des maisons qui jouxtent le camp. <o:p></o:p>

    07 décembre 2008 :<o:p></o:p>

    Réveil sous une pluie battante qui nous empêche de mettre le nez dehors. <o:p></o:p>

    Nous en profitons pour mettre de l’ordre dans le camion et vaquer aux tâches ménagères courantes. Nous passerons une partie de l’après midi sur Internet pour relever notre messagerie et enrichir le blog des photos stockées dans les cartes mémoires de nos appareils photo. Nous passerons également du temps au téléphone pour prendre des nouvelles de la famille et des amis.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    08 décembre 2008 :

    <o:p> </o:p>

    eglise sur la grand place à evora 06.12.2008

     

    Il fait beau, le baromètre de la cellule a fait un bon spectaculaire vers les hautes pressions, il fait 15°C. Nous nous pressons pour expédier les obligations matinales afin de profiter de la belle journée qui s’annonce pour continuer la visite d’Evora. Dans la précipitation j’oublie de remonter les béquilles du camion, résultat, labourage du terrain sablonneux sur quatre mètres. Heureusement pas de dégât à déplorer mais une constatation, la signalisation « béquilles hautes » sur le tableau de bord n’est pas efficace et pourtant j’ai passé beaucoup de temps pour rénover et modifier le système de stabilisation du camion. Une modification électrique s’impose donc pour éviter que ce genre d’incident ne se reproduise.<o:p></o:p>

    Donc départ pour Evora où nous stationnons sur le parking de l’entrée de la ville. Nous visitons l’église royale de San Francisco du 15ème siècle toute décorée d’or et de faïences bleues. Evora a été la place forte de la reconquête chrétienne de la péninsule ibérique au 12ème siècle et le cœur du nouveau royaume portugais. Plusieurs rois et leur cours s’y sont installés et surtout à l’époque des grandes découvertes maritimes .Ils y ont laissé un patrimoine historique, artistique et culturel qu’on retrouve dans les vieilles pierres de la cité.<o:p></o:p>

    Nous découvrons également le Palais des Ducs de Cadaval  dont nous admirons particulièrement la cour intérieure ombragée par les orangers et citronniers et les faïences bleues typiques du Portugal. La chapelle des « Os » du 16ème siècle qui renferme dans son sous sol un ossuaire dont la trappe est ouverte pour la visite ainsi qu’un puits profond. Les pierres tombales de la famille ducale y sont également présentes.<o:p></o:p>

    Devant, sur la place « Comte Villa Flor » on trouve les ruines d’un temple romain du 1er siècle et au bout de la place un jardin public avec vue sur la ville blanche, c’est un des points culminants de la cité.<o:p></o:p>

    Place de la porte de « Moura » nous passons devant la poste où une fontaine en marbre rose du 16ème siècle occupe le centre de la place. Un belvédère nous permet d’observer la ville dans le soleil  couchant c’est superbe.<o:p></o:p>

    Nous rejoignons le camping, une chouette nous donne l’aubade (les chiens aussi).<o:p></o:p>

    LISBONNE

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    lisbonne - statue sur le port

     

    09 décembre 2008 :<o:p></o:p>

        Nous quittons Evora vers midi après avoir vidangé et fait les pleins du camion, nous mettons le cap sur Lisbonne par une belle matinée ensoleillée. Il y a du vent et nous admirons la campagne portugaise qui défile. Les églises sont partout. Des cigognes sont perchées sur les poteaux électriques haute tension, les nids font comme des décorations sur des sapins de noël. Nous arrivons à Lisbonne par le gigantesque pont « Vasco de Gama » et sous un soleil magnifique. Le Tajo est bleu et vert émeraude crêté de blanc par le vent qui souffle très fort. Nous nous insérons dans un convoi de l’armée portugaise qui roule à 30 kms/h pour pouvoir profiter plus longtemps de ce spectacle magique. Au bout du pont, sur un promontoire, « Christo Rei » les bras ouverts, accueille le visiteur. <o:p></o:p>

    Nous arrivons sur le terrain de camping du parc Monsanto au sud ouest de la ville. C’est un immense parc de 38 hectares en terrasse couvert de pins parasol avec golf, piscine, terrains de sport, statues. Le confort y est garanti, un seul défaut, le bruit. En effet le parc est inscrit dans un nœud routier très fréquenté et la circulation génère un fond sonore constant. Heureusement nous sommes en plein centre du parc et le bruit y est atténué. Nous installons notre camping car, effectuons les raccordements habituels et partons découvrir l’ensemble des installations.<o:p></o:p>

    10 décembre 2008 :

    <o:p> </o:p>

    lisbonne - monastère de jéronimos - façade

     

    Par une belle journée ensoleillée nous partons pour la ville. Nous emprunterons le bus, un arrêt est à 200 mètres du parc. Notre première visite sera pour Belém. Après avoir réglé au chauffeur la modique somme de 1,40 € par personne (c’est un prix forfaitaire pour tous les transports publics de Lisbonne) nous voici lancés dans une course folle à travers les rues de la capitale portugaise. Les chauffeurs  de bus sont probablement recrutés pour leur habileté à se faufiler dans la circulation  et rémunérés au nombre de tours effectués dans la journée.<o:p></o:p>

    Une fois le dernier passager chargé, démarrage sur les chapeaux de roues, tant pis pour ceux qui ne sont pas assis ils seront ballotés, secoués, balancés d’un bord à l’autre, projetés vers l’arrière les uns sur les autres puis renvoyés en paquet vers l’avant au premier feu , ils décolleront en groupe vers le plafond au premier trou de la chaussée et atterriront en vrac  au fond du bus une fois l’asphalte retrouvé. Cramponnés à tout ce qui se trouve à leur portée ils n’aspirent qu’à une seule chose atteindre le premier le seul siège vide restant pour peu  qu’un trou d’air ne perturbe pas leur projet. Vieux, handicapés, femmes enceintes tous seront traités de la même manière. Ainsi avons-nous constaté qu’un bus  plein à craquer aux heures de pointe, après un démarrage court et violent et un coup de frein savamment donné et la porte ouverte à bon escient était capable de recharger une bonne douzaine de voyageurs et là, commence la balade Lisbonnaise et la valse des sardines ceci sous les invectives du chauffeur.

    <o:p> </o:p>

    lisbonne - vue du tage depuis la tour de bélem

     

    A Belém, nous reprenons des couleurs une fois hors du bus et nous nous retrouvons vers le monument « Padraodos Descobrimentos », immense bateau de pierre érigé vers la mer en l’honneur de tous les artisans des grandes découvertes maritimes portugaises. Nous visiterons la Tour de Belém construite au 16ème siècle à l’entrée de Lisbonne sur le Taje pour protéger la ville d’intrusions ennemies. Du dernier étage nous  observons l’entrée au port de commerce d’un cargo porte conteneurs passant sous le pont. Nous visitons également le monastère de « Jéronimos » célèbre cloître du 16ème siècle où repose « Vasco de Gama » sous un gisant à l’entrée de l’église ainsi que, dans le chœur, plusieurs membres des familles royales du Portugal. Dans le déambulatoire, une troupe de théâtre interprète une pièce pour un public de visiteurs ravi. Nous passons devant le monument aux morts des guerres portugaises, gardé par deux militaires. Nous prenons le tram pour rejoindre la « Place du commerce », centre commercial de Lisbonne. Pas prompte à réagir, Jo saute en bas au dernier moment et les portes se referment sur moi. Je descendrai à l’arrêt suivant et retrouverai ma compagne plus tard. Nous traversons la grande place du commerce, et passons sous l’immense porte qui donne accès à la grande zone piétonnière où nous irons dîner d’un plat de morue. Puis retour par la place des ministères à « Caïs de Sodré » point de départ de la ligne 714 de notre bus qui doit nous ramener au « Parque de Campismo ».<o:p></o:p>

    Ici, tous les transports publics empruntent  le même chemin, bus, tramways, trolleybus, taxi , ambulances, police plus quelques écervelés slalomant dans cet imbroglio pour couper au plus court. Tout ce petit monde se croise, se suit, se double, s’évite se klaxonne, se salue, à vitesse maximum sans jamais se toucher. L’unité de mesure pour le passage est le millimètre, l’instrument de mesure, l’œil du chauffeur, l’agent régulateur du trafic, le bon Dieu. Ce soir notre chauffeur c’est « Fangio » sa mère devait être lavandière car il n’a pas son pareil au Portugal pour laver, rincer et essorer le passager. <o:p></o:p>

    Nous retrouvons notre résidence mobile avec plaisir pour une nuit presque calme.<o:p></o:p>

    11 décembre 2008 :

    <o:p> </o:p>

    lisbonne - le château

     

    Après le sport du matin et un solide petit déjeuner, nous reprenons la route du centre ville par notre moyen de transport préféré. Il suffit de regarder le visage des voyageurs pour comprendre l’épreuve subie. Après avoir embrassé une matrone et esquivé une peluche envisonnée je suis propulsé dans un siège heureusement vide. Jo a probablement été aspiré  par l’appel d’air car elle occupe le siège voisin.  Nous atteindrons la place du commerce en un temps record et serons expulsés sur le trottoir sans toucher les marches.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui nous visiterons le « Castelo de Sao Jorge » .Il faut gravir les hauteurs de Lisbonne en minibus, trolleybus ou pédibus comme nous le ferons afin de découvrir les façades de faïences des maisons, les petites ruelles pavées et les pissoirs publics qui font le charme de la ville. Nous atteindrons le château une heure plus tard. C’est une bâtisse fortifiée construite par les musulmans qui tenaient la ville au 11ème siècle. Elle fût reprise par Alphonse Enriques premier roi du Portugal en 1147. Il mit son armée sous la protection de St Georges qui rendit donc la citadelle à la chrétienté. Une statue du saint en garde l’entrée. Ce château conservera ses attributions militaires jusqu’en 1910. Actuellement un restaurant occupe le centre de la place forte .Nous faisons le tour des remparts d’où la vue sur Lisbonne, le Taje, le pont  Vasco de Gama est admirable. Nous rejoindrons le port à l’aide d’un de ses trolleys jaunes qui font l’attraction des circuits touristiques de Lisbonne. Nous déambulons dans la ville et déjeunerons en face du tribunal criminel dans un restaurant « O Cerveirense »  rua Nova Do Almada, où nous avons apprécié la décoration de faïence et le vinho tinto « Alcambar » vin de production locale de grande qualité.<o:p></o:p>

    Nous rejoignons l’emplacement des bus avec une joie contenue pour un retour agité avec en prime les « engueulades » du chauffeur qui en plus, ce soir est de mauvaise humeur. <o:p></o:p>

    12 décembre 2008 :

    <o:p> </o:p>

    lisbonne - marques de pombal

     

    Il a plu cette nuit et ce matin il y a des nuages. Nous souhaitons continuer notre visite de Lisbonne. Il fait 13°C quand nous reprenons la route du centre ville. Nous arrivons place du commerce avec le soleil et décidons de rejoindre à pied les arènes au « Parque de Campo Pequeno » ce qui représente approximativement deux heures de marche. Nous traversons donc la zone piétonnière jusqu’à la place de « Rossio » où se trouve le théâtre « Maria 2 » la place est décorée pour les fêtes de noël par des images de neige de sapins et de rennes qui font cruellement défaut en pays lusitanien aussi on crée du rêve comme on le peut .Un orchestre interprète de la musique sous la maîtrise d’un chef virevoltant. Une calèche tirée par deux chevaux guidés par un père noël vert remplace les rennes et le traineau traditionnel. Puis nous empruntons l’ »Avenida da Libertade » véritables « Champs Elysées » de Lisbonne où les grandes banques, compagnies d’assurances et grands hôtels mondiaux sont ici présents. L’allée centrale est plantée de palmiers et fleurie comme aux plus beaux jours de l’été. Beaucoup de statues balisent le parcours  telle celle de Simon Bolivar. Nous atteignons la place « Marques de Pombal » où l’immense statue du dit marquis domine de toute sa hauteur le quartier « Sao Sebastio » avec en arrière le parc « Edouardo VII » et le jardin « Amalia Rodriguez » dans lequel a été érigé un immense sapin en plastique. Nous bifurquons sur la droite pour remonter l’Avenida « Fontes Pereira de Maïo » domaine des grandes marques automobiles dont une immense publicité pour Peugeot et des grands magasins dont les entrées sont gardées par la policia. Nous remarquons beaucoup de mendiants. Partout des travaux sont en cours dont l’extension du métro en partie subventionnés par des fonds européens. Nous arrivons à la place « Saldanha » avant de prendre en enfilade l’ »Avenida da Républica » qui mène aux arènes. Nous sommes dans le Parque Pequeno aux pieds des arènes plus petites que celles de Madrid. Celles-ci sont aménagées et beaucoup de restaurants y sont intégrés. Nous irons nous restaurer dans une rue parallèle  au « Namur » 54 Av. Defensores de Chaves où nous dégusterons un repas excellent dont :<o:p></o:p>

    Une « sopa alha frances » excellente soupe de légumes.<o:p></o:p>

    Bacalhau espiritual (brandade de morue avec tranches de pommes de terre gratinée) <o:p></o:p>

    Espaguete de gambas gratinado (spaghettis aux crevettes gratinés)<o:p></o:p>

    Fromages de chèvre frais, pâtés de thon et de sardine.<o:p></o:p>

    Vinho Tinto d’excellente qualité. <o:p></o:p>

    Nous avons décidé de refaire le chemin du retour à pied afin de digérer. Nous avons pu admirer les illuminations nocturnes et surtout les arbres qui pleurent (des larmes illuminées semblent tomber des branches). Nous avons enfin repris le bus « rotovator » pour rejoindre le camping.<o:p></o:p>

    Ce soir j’ai une pensée particulière pour Edwige, Gérard, Gilles, James, Lucienne, Thierry, Chantal, Frédéric, Sophie, Pascale, Philippe , Edith, Laurence, Marc, Christelle, Christophe, Jean François, Eliane.  Denise et Célestine. Mon premier cercle.<o:p></o:p>


  • Commentaires

    1
    visiteur_riri_de_mro
    Mardi 16 Décembre 2008 à 22:57
    Merci du voyage. La publicit?our le transport public est un must. J'en ai des bosses partout. Je me suis surpris ?ramponner ma chaise pendant la lecture.
    Je viens de me rendre compte que je me suis enfil?ne tablette de chocolat en lisant vos p?ples. Bonjour la constipation. Demain j'aurai une pens?pour vous lorsque je serai sur le tr? Ne dit on pas "A quelle que chose malheur est bon"

    Mille bisous ?ous de toute la famille.
    2
    kaporal5
    Vendredi 23 Janvier 2009 à 20:46
    dommage qu' il n' y est pas de photos !
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :